PEINTURE ET FUMIERPlus de trente permanences parlementaires dégradées par des agriculteurs

Colère des agriculteurs : Plus de trente permanences de députés qui ont voté la censure dégradées

PEINTURE ET FUMIERDepuis la démission du gouvernement Barnier, plus de trente permanences parlementaires ont été dégradées, notamment celles de députés du NFP et du RN, qui ont voté la censure
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Si la mobilisation fléchit sur le terrain, les agriculteurs font encore entendre leur colère. Depuis la démission du gouvernement Barnier, plus d’une trentaine de permanences parlementaires ont ainsi été dégradées, murées ou recouvertes de fumier ou de déchets. Le plus souvent revendiquées par la FNSEA, ces actions ont surtout visé les députés du Nouveau front populaire ou du Rassemblement national qui ont voté la censure, les agriculteurs voyant ainsi les promesses engagées par le gouvernement s’envoler.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Votre censure nous envoie dans le mur », ont écrit des manifestants sur des moellons édifiés dans la nuit de mardi à mercredi devant la permanence du député socialiste Pierrick Courbon à Saint-Étienne. Les permanences des socialistes François Hollande à Tulle (Corrèze) et de Boris Vallaud (Landes) ont aussi été ciblées, tout comme celle de la députée écologiste Catherine Hervieu qui a été touchée par des jets de peinture à Dijon.

Braun-Pivet condamne « fermement » ces dégradations

Des affiches « Wanted Nadine Lechon » ont également été collées dans Périgueux, du nom de la députée RN de Dordogne qui n’a pas encore ouvert de permanence parlementaire depuis son élection.

Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a condamné « fermement » ces dégradations. « La détresse et les inquiétudes, aussi légitimes qu’elles soient, ne sauraient s’exprimer par l’intimidation à l’endroit de représentants démocratiquement élus », a-t-elle indiqué dans un communiqué, assurant qu’elle « veillera à ce que chaque député victime de ces dégradations soit accompagné par les services de l’Assemblée nationale dans le processus de dépôt de plainte et puisse bénéficier de la protection fonctionnelle quand cela s’avère nécessaire ».