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Législatives 2024 : Au moins 155 candidats se sont désistés pour faire barrage au Rassemblement national
Replay•Retrouvez ce lundi 1er juillet les dernières informations sur la campagne pour le deuxième tour des élections législatives et les tractations de l'entre-deux toursX. M, J. D, C. A et C.P.
L’ESSENTIEL
- Trois semaines après le séisme des européennes et de la dissolution, le RN et ses alliés sont arrivés une nouvelle fois en tête d’une élection avec plus d’un tiers des suffrages au niveau national lors du premier tour des législatives. Le parti réussit même à faire élire 39 députés dès le 30 juin.
- Arrivé en deuxième position, le Nouveau Front populaire compte, lui, déjà 32 élus à l’Assemblée nationale, dont les insoumis Manuel Bompard, Mathilde Panot et Clémentine Autain, ainsi que le socialiste Olivier Faure et l’écologiste Sandrine Rousseau.
- Son camp en troisième position et largement distancé, Emmanuel Macron exhorte à « un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour ». Sans préciser si LFI entre dans ce périmètre.
- Tous les résultats des élections législatives 2024 par circonscription et par ville sont à retrouver sur notre page.
A VOIR
A LIRE AUSSI
21h00
C'est la fin de ce live consacré au second tour des élections législatives
Merci de l'avoir suivi! Un autre live sera proposé dès mardi matin. Bonne soirée
20h52
« Référendum pour ou contre le Rassemblement national »
Sur TF1, Raphaël Glucksmann assure que ces élections législatives sont devenues un « référendum pour ou contre le Rassemblement national ». Appelant à « un bloc démocrate » au second tour, l'eurodéputé a encouragé les « désistements républicains ». Et d'insister: « C'est pour notre pays qu'on fait ça, il faut impérativement empêcher le contrôle de ce pays par l'extrême droite. »
20h43
« Nous avons l'intention de poursuivre notre étroite coopération »
Les Etats-Unis ont déclaré ce lundi qu'ils comptaient maintenir leur solide alliance avec la France malgré le score historique de l'extrême droite. « Nous avons pleinement confiance dans l'institution et les processus démocratiques de la France, et nous avons l'intention de poursuivre notre étroite coopération avec le gouvernement français sur l'ensemble des priorités de politique étrangère », a déclaré le porte-parole adjoint du département d'Etat, Vedant Patel, à la presse.
20h38
« Notre mouvement vit son moment »
Steve Bannon, l'ex-conseiller ultrapopuliste de Donald Trump, s’est félicité de la victoire de l’extrême droite aux législatives en France. « Notre mouvement vit son moment », s’est-il réjoui. Lui, vivra ce moment derrière les barreaux puisqu'il était attendu ce lundi en prison pour y purger une peine de quatre mois. Il a été condamné pour entrave au cours de l'enquête sur l'assaut du Capitole.
20h08
Dans l'Hérault, trois macronistes se désistent
Dans l'Hérault, trois candidats Renaissance et Horizons, dont deux députés sortants, tous arrivés troisième, ont finalement choisi de se retirer sans pour autant donner de consigne de vote à leurs électeurs, laissant ainsi le champ libre à deux Insoumis et une socialiste.
« Hier soir, j'avais décidé de me maintenir », a notamment expliqué le candidat Horizons de la quatrième circonscription, Jean-François Eliaou (22,56%): « Puis, ce matin, j'ai fait les comptes. Le nombre de voix qui me sépare de la candidate RN est hors de portée. J'ai longuement échangé avec Edouard Philippe. Je me retire, mais sans donner aucune consigne de vote ».
19h50
Laurent Berger apporte son soutien à tous les candidats « républicains »
Laurent Berger met en garde contre tout « accroc dans le désistement républicain » face au Rassemblement national et apporte son « soutien » aux candidats « républicains », dans un entretien accordé à l'AFP. « Je soutiens tous les candidats et toutes les candidates qui seront dans un duel contre le Rassemblement national. Qu'il s'appelle François Ruffin, je le soutiens. Qu'il s'appelle Boris Vallaud, qu'elle s'appelle Elisabeth Borne... », insiste l'ancien leader de la CFDT, qui avait mené l'an dernier la fronde syndicale contre la réforme des retraites portée par l'ancienne Première ministre.
19h31
155 désistements
Quelque 155 candidats de gauche ou macronistes qualifiés pour le deuxième tour des législatives se sont déjà désistés lundi afin de contrer le Rassemblement national, selon un décompte provisoire de l'AFP. L'immense majorité d'entre eux était arrivé en troisième position dans des circonscriptions où le Rassemblement national pourrait être en mesure de l'emporter dimanche.
La liste est appelée à évoluer jusqu'à mardi 18 heures, date butoir fixée aux candidats qualifiés pour décider de se maintenir ou pas au second tour qui aura lieu dimanche.
19h23
Ces élus qui rejettent le barrage républicain
Ce lundi, le mot d'ordre était au désistement. Toute la journée des candidats arrivés troisième ont renoncé au second tour. Pourtant, les manœuvres pour éviter les triangulaires ne s’effectuent pas sans accrocs. Surtout dans le camp de droite qui va des macronistes aux républicains non alliés avec le RN. On a fait le bilan (calmement)
19h22
Dans la Marne, les deux candidats NFP se désistent
Les deux seuls candidats du Nouveau Front populaire dans la Marne ont annoncé leur retrait pour lutter contre les candidats RN arrivés en tête. Stéphane Pirouelle, candidat insoumis dans la deuxième circonscription, a pris cette décision face à « un danger trop grand ». Dans la première circonscription, l'écologiste Evelyne Bourgoin, troisième avec 27,05% a pris la décision, « la mort dans l'âme mais sans hésitation »
18h56
A Marseille, Claire Pitollat se désiste
A Marseille, Claire Pitollat, a annoncé son retrait au second tour. « J'ai décidé de faire barrage au RN en ne déposant pas ma candidature », a annoncé l'élue marseillaise dans un communiqué sur X, souhaitant ainsi « participer à cet élan pour empêcher l'extrême droite d'obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale ».
Elue en 2017, Claire Pitollat, arrivée en troisième position (27,01%) au premier tour dimanche, a clairement apporté son soutien au candidat socialiste du Nouveau Front populaire, l'adjoint à l'Economie à la ville de Marseille: « Je soutiens la candidature de Laurent Lhardit, dont je connais les valeurs humanistes et respectables », a-t-elle précisé.
18h52
CFDT et CGT appellent à des désistements systématiques contre le RN
Les deux premiers syndicats français, la CFDT et la CGT, ont appelé lundi à des désistements systématiques pour empêcher l'avènement d'une majorité absolue d'extrême droite à l'Assemblée nationale. « La CFDT appelle, partout où un candidat d'extrême droite est présent, à voter pour le candidat en face le mieux placé pour l'emporter. Quelle que soit sa formation politique », selon un communiqué diffusé dans la matinée. « Dans les autres circonscriptions », la CFDT « ne donne pas de consigne de vote ».
18h50
« Nous devons être soudés pour aller battre l’extrême droite »
Lors d’une conférence de presse, Clémentine Autain a lancé un « appel solennel » à la direction de la France insoumise de retirer les candidatures face à Danielle Simonnet et Alexis Corbière, les candidatures dissidentes LFI. Tous deux sont arrivés en tête dans leur circonscription.
Dans le 20e arrondissement de Paris, la première a obtenu 41,87 % des suffrages, loin devant la candidate officiellement investie par NFP, Céline Verzeletti, qui a récolté 22,87 % des voix. En Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière a obtenu 40,19 % des voix. Face à lui, la médecin urgentiste Sabrina Ali Benali investie sous la bannière du NFP a récolté 36,38 % des suffrages.
Maintenir ces candidats serait « une contre démonstration face à ce moment de grande gravité où nous devons être soudés pour aller battre l’extrême droite », a-t-elle insisté.
18h05
Une vague RN qui fait parler bien au-delà de nos frontières
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a dit s'attendre à ce que les alliés européens continuent de soutenir fermement l'Otan après la victoire de l'extrême droite au premier tour des élections législatives en France. « Je ne pense pas que cela change, quelle que soit la politique du moment en Europe », a-t-il affirmé.
17h52
Méfiance, méfiance sur les projections
C’est désormais la tradition: les résultats du premier tour des législatives sont à peine connus qu’on voit fleurir des projections en nombre de sièges de la future composition de l’Assemblée nationale. Sauf qu'avant mardi soir, les projections en nombre de sièges ne prennent pas en compte des facteurs déterminants sur l’issue du scrutin. Les projections sont donc plus que bancales.
17h50
« J'ai comme ophtalmo un juif »
Les propos sont tellement caricaturaux et outranciers qu'on a été, ne serait-ce que quelques secondes, tenté de sourire. Sauf que celle qui les prononcent - Paule Veyre de Soras - est qualifiée pour le second tour en Mayenne, pour le RN.
Interrogée sur le racisme au sein du parti par Ouest France, la candidate s'insurge: « dans le Rassemblement national, nous avons des juifs, des musulmans, des Espagnols. Moi-même, je suis catalane, mon grand-père est né à Barcelone. J’ai comme ophtalmo un juif. Et j’ai comme dentiste un musulman. »
17h34
En Moselle, il n'y aura pas de triangulaire
Le calcul est simple: en Moselle, il n'y aura aucune triangulaire. Les quatre candidats du Nouveau front populaire arrivés en troisième position ont annoncé leur désistement pour « faire barrage » au Rassemblement national.
- Vincent Félix, arrivé derrière le RN Grégoire Laloux (39,81%) et le sortant Ensemble Belkhir Belhadadd (27,59%) dans la 1ere circonscription a appelé à battre le RN, « sans ambiguïtés ».
- Dans la 2e circonscription, Victorien Nicolas a appelé à voter pour le député Ensemble sortant Ludovic Mendes (30,22%) dans le duel qui l'opposera à la RN Marie-Claude Voincon (37,48%).
- Dans la 3e circonscription, Charlotte Leduc arrivée à la troisième place (28,27% des voix) derrière le candidat lepéniste Victor Chomard (35,32%) et Nathalie Colin-Oesterlé (UDI, 34,66%) a appelé à voter pour cette dernière.
- A Thionville, la candidate du NFP Brigitte Vaisse, aussi arrivée troisième (22,84%) derrière le RN Baptiste Philippo (38,29%) et la députée sortante de la majorité Isabelle Rauch (35,12%) a appelé à voter « massivement » contre le RN.
17h22
A Berlin, la vague RN inquiète
La cheffe de la diplomatie allemande a estimé que la victoire du Rassemblement national ne pouvait pas laisser « indifférent ». « L'Allemagne et la France portent une responsabilité particulière pour notre Europe commune », a souligné Annalena Baerbock lors d'une conférence de presse avec son homologue lettonne et « personne ne peut rester indifférent (...) si chez notre tout proche partenaire et meilleur ami, un parti qui voit dans l'Europe le problème et non la solution arrive largement en tête ».
Sans vouloir commenter officiellement le résultat, le porte-parole d'Olaf Scholz a exprimé l'espoir que la coopération entre les deux pays se poursuive.
17h16
Pas une voix... même pas la leur
Perdre c'est une chose mais perdre en ayant récolter aucune voix, même pas la sienne, c'est presque de l'art. Et pourtant, on a recensé 68 candidats qui n'ont obtenu aucune voix.
16h55
Emmanuel Macron rappelle ses ministres à l'ordre
C'est peut-être un peu tard pour le rappel. Lundi, Emmanuel Macron a rappelé à ses ministres que c'est bien grâce à la gauche qu'il avait été élu. Ce que certains avaient visiblement oublié, à en croire les sorties médiatiques comme celle de Bruno Le Maire. « Il ne faut pas se tromper. C'est l'extrême droite qui est en passe d'accéder aux plus hautes fonctions, personne d'autre », a déclaré le chef de l'Etat lors d'une réunion avec les membres de son gouvernement à la mi-journée, selon une source.
« Pas une voix ne doit aller à l'extrême droite. Il faut se souvenir qu'en 2017 et 2022, en face, à gauche, tout le monde a porté ce message. Sans cela votre serviteur et vous ne serions pas là », a-t-il ajouté.
Le président de la République n'a pas pour autant donné de consigne claire de désistement pour les ballottages de dimanche, selon plusieurs sources ministérielles.
16h51
L'une des « désistées » veut faire barrage à la sœur Le Pen
Sylvie Casenave-Péré, arrivée troisième, au coude à coude avec la candidate du Nouveau front populaire, avait annoncé son maintien au second tour, avant de se désister pour tenter d'empêcher la soeur de Marine Le Pen d'être élue. Marie-Caroline Le Pen a été parachutée dans la Sarthe pour le compte du RN. On vous explique tout ça.