Il avait promis de revenir. Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de Gauche, est à Hénin-Beaumont, ce jeudi. L’ancien candidat du Parti de gauche dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, lors des législatives de juin, fait campagne pour un référendum sur le traité européen de stabilité. Il y a quelques jours, la gauche alternative a appelé à manifester le 30 septembre pour obtenir ce référendum.

Les Européennes en ligne de mire

«Il faut dessiner les contours d’une majorité de gauche alternative à travers l’opposition à ce traité européen de stabilité, souligne Jean-Luc Mélenchon. Une dizaine de députés du PS sont prêts à voter non. Il faut qu’ils aient le courage d’aller au bout de leurs convictions. Idem pour les écologistes. On doit franchir une étape.» Le député européen espère ainsi construire un «pôle de résistance» plus large que le Front de gauche à l’Europe libérale.

Ce jeudi matin, il était de retour sur le marché de Libercourt. «C’est une présence symbolique pour donner un coup de main à la mobilisation du 30 septembre. Même si la date n’est pas encore définitivement fixée», avoue-t-il. Après quelques rencontres avec des associations et des entreprises locales, la journée doit se terminer par une «assemblée citoyenne de rentrée» à Hénin-Beaumont. Mais pas d’élections municipales en point de mire. «Ce n’est pas l’échéance électorale la plus importante. «En 2014, ce sont les élections européennes qui vont compter. C’est là que se joue l’avenir du peuple», glisse-t-il.