JUSTICEAffaire Tron: La seconde plaignante entendue par le juge

Affaire Tron: La seconde plaignante entendue par le juge

JUSTICEL'ancien secrétaire d’État à la fonction publique ne devraient, lui, pas être entendu dans l'immédiat...
Le maire UMP de Draveil Georges Tron s'installe, le 17 juin 2011 à Draveil à son arrivée au conseil municipal.
Le maire UMP de Draveil Georges Tron s'installe, le 17 juin 2011 à Draveil à son arrivée au conseil municipal. - AFP PHOTO PIERRE VERDY
© 2011 AFP

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L'une des deux ex-employées de la mairie de Draveil (Essonne) qui ont porté plainte contre le député-maire (UMP) Georges Tron, sera entendue ce jeudi par le juge d'instruction à Evry, après l'audition mardi de l'autre plaignante, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

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Des sources judiciaire et proche de l'enquête ont fait état de l'audition prévue ce jeudi de cette ex-employée de la mairie de Draveil, qui a porté plainte contre Georges Tron pour harcèlement sexuel.

L'autre plaignante avait été entendue mardi.

Selon ces mêmes sources, Georges Tron et son adjointe, tous deux mis en examen, ne devraient pas être entendus dans l'immédiat.

Tron laissé en liberté sous contrôle judiciaire

Les deux ex-employées de la mairie avaient déjà été entendues par le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Versailles dans le cadre de l'enquête préliminaire.

Une information judiciaire ayant été ouverte le 22 juin pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité, les deux femmes doivent être entendues par le juge d'instruction. Georges Tron a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

Après avoir démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la fonction publique le 29 mai, il a retrouvé le 30 juin son fauteuil de député, mais ne bénéficie pas de l'immunité parlementaire. Il reste également maire de Draveil (Essonne).

L'ancien secrétaire d'Etat mis en examen pour viols et agressions sexuelles

Georges Tron, 53 ans, est accusé par trois anciennes employées municipales de Draveil. L'une d'elles n'a pas porté plainte. Egalement accusée par les deux ex-employées municipales, l'adjointe à la Culture de Georges Tron a été mise en examen pour viols et agressions sexuelles en réunion, et également laissée en liberté sous contrôle judiciaire.

Ces crimes sont passibles de vingt ans de réclusion criminelle.