Député-maire UMP d'Antibes (sud de la France), Jean Leonetti, 62 ans, vice-président du parti radical valoisien, qui a été nommé ministre français des Affaires européennes, est un médecin connu pour son engagement dans les questions de bioéthique.

Né en juillet 1948 à Marseille (Bouches-du-Rhône), docteur en médecine diplômé de la faculté de médecine de Marseille, Jean-Antoine Leonetti a dirigé pendant vingt ans le service de cardiologie au centre hospitalier d'Antibes (Alpes-Maritimes). Il est président de la Fédération hospitalière de France depuis décembre 2009.

Maire d'Antibes depuis 1995, député des Alpes-Maritimes depuis 1997, M. Leonetti est premier vice-président du groupe UMP de l'Assemblée nationale depuis 2002.

Membre du bureau du parti radical valoisien - la formation de Jean-Louis Borloo - depuis 1995, il est depuis 2006 vice-président de ce parti, fonction qu'il avait déjà occupée de 2001 à 2003. En mai dernier, il s'est prononcé contre la stratégie de rupture avec l'UMP du président du parti radical estimant que son parti devait honorer son contrat jusqu'en 2012.

Membre de la commission des affaires sociales à l'Assemblée nationale, il est très impliqué dans les questions d'éthique.

En octobre 2003, après l'affaire Vincent Humbert, ce jeune handicapé euthanasié par sa mère mise en examen peu après, il avait été chargé par le président Jacques Chirac de présider la mission parlementaire sur l'accompagnement de la fin de vie.

Cette mission a conduit à la loi du 22 avril 2005, pour laquelle le Premier ministre François Fillon a chargé M. Leonetti en 2008 d'une mission d'évaluation.

Il a ensuite été le rapporteur de la mission parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, définitivement adoptée en juin et qui entérine le maintien du principe de l'interdiction, avec dérogations, de la recherche sur l'embryon et sur les cellules souches embryonnaires.

Candidat malheureux en novembre 2010 à la présidence du groupe UMP à l'Assemblée, M. Leonetti a fondé en juin 2011 avec une trentaine de députés son club de réflexion, République et humanisme. Il est aussi membre du bureau du Nouveau contrat social depuis 2004 et membre du club de la Boussole.