Marine Le Pen cite Monaco en exemple pour défendre la préférence nationale

Marine Le Pen cite Monaco en exemple pour défendre la préférence nationale

© 2011 AFP

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La présidente du Front national, Marine Le Pen, a cité ce mercredi en exemple la principauté de Monaco pour l'application de la préférence nationale, en soulignant que «personne ne viendrait dire que la France nourrit en son sein une principauté fasciste».

Invitée de «Questions d'Info» LCP/France Info/AFP, Marine Le Pen a dit souhaiter remplacer les mots «préférence nationale» par «priorité nationale», non pas pour abandonner le concept, mais «parce qu'avec préférence nationale, on a laissé croire aux Français que c'était une préférence raciale ou ethnique, ou d'origine ou religieuse, ce qui n'est absolument pas le cas».

«Je n'ai jamais entendu un journliste expliquer qu'Albert était un fasciste»

«La priorité nationale, c'est: quand on est français on a le droit à un certain nombre d'avantages dans son propre pays», a-t-elle ajouté.

«Et puisque c'est d'actualité, a poursuivi la présidente du FN, je vous signale que la préférence nationale est appliquée dans la principauté de Monaco et je n'ai jamais entendu aucun journaliste nous expliquer que le prince Albert était un fasciste».

A «Monaco quand vous êtes monégasque, vous avez à compétence égale un accès prioritaire à l'emploi, vous avez des aides sociales qui vous sont réservées pour pouvoir vous loger (...) des aides sociales pour pouvoir élever votre famille de manière absolument exclusive».

Pour que la France «soit un grand Monaco»

«Personne ne viendrait dire que la France nourrit en son sein une principauté fasciste», a ajouté Marine Le Pen, qui, comme on lui demandait si elle souhaitait que «la France soit un grand Monaco», a répondu: «sur ce sujet-là, oui».

Marine Le Pen a défendu une nouvelle fois la sortie de la France de l'euro et s'est prononcée pour le retour de «l'étalon-or qui oblige à revenir à l'économie réelle», la sortie des «accords de Bretton Woods», et la rupture avec «l'ultralibéralisme et le mondialisme».

La présidente du parti d'extrême droite a prédit un «Armageddon financier». Elle a reconnu que la sortie de l'euro entraînerait une augmentation de la dette et une dévaluation, mais elle a éludé une question sur le risque d'inflation, en rétorquant que «l'hyperinflation» surviendra «dans les mois qui viennent».