POLITIQUEQui a dit: «Quand je suis excité, ce n'est pas le bras qui se lève»?

Qui a dit: «Quand je suis excité, ce n'est pas le bras qui se lève»?

POLITIQUEIndice: c'est un partisan de la ligne dure du Front national...
E.O.

E.O.

Il s’agit de Bruno Gollnisch. L’adversaire malheureux de Marine Le Pen à la présidence du FN a réagi ce vendredi à l’affaire Alexandre Gabriac, ce jeune élu frontiste exclu du parti après la diffusion de photos où il faisait le salut nazi. «Moi je peux vous dire une chose, c’est que je n’ai jamais levé le bras de quelque façon que ce soit», a déclaré Bruno Gollnisch sur BFMTV.

«Ca ne m’a jamais excité de lever le bras, contrairement à certains membres de l’actuelle majorité ou du gouvernement», a-t-il poursuivi, prenant la peine d’ajouter: «Quand je suis excité, d’ailleurs, ce n’est pas le bras qui se lève».


Gollnisch défend l’élu exclu pour un salut nazi par BFMTV

Le député européen s’est également interrogé sur la provenance de la photo en question. «A l’heure actuelle, on peut tout faire avec des photos», a-t-il avancé, ajoutant que ce type de cliché «émane généralement de sites d’extrême-gauche». La photo montrant Alexandre Gabriac faisant le salut hitlérien avait été diffusée par le site Internet du Nouvel observateur, le 25 mars dernier. «Ce que je trouve tout à fait étonnant, c’est que ces photos (…) soient publiées la veille de l’élection [cantonale]», indique t-il encore.

Marine Le Pen, présidente du Front national, a décidé cette semaine d’exclure du parti Alexandre Gabriac, 21 ans, élu au conseil régional de Rhône-Alpes. Une décision contestée non seulement par Bruno Gollnisch mais aussi par son père, qui estime que «c’est une réaction rapide» et «qu'elle ne possédait peut-être pas tous les éléments d'information».