ELECTIONSCantonales 2011: Nicolas Sarkozy met en garde «ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de l'UMP»

Cantonales 2011: Nicolas Sarkozy met en garde «ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de l'UMP»

ELECTIONSAu lendemain du second tour des élections cantonales, le président de la République met en garde les centristes...
© 2011 AFP

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Nicolas Sarkozy a mis en garde ce lundi, au lendemain du second tour des cantonales, «ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de notre famille» UMP, visant notamment les radicaux de Jean-Louis Borloo, selon des participants à une réunion à l'Elysée des responsables UMP.

«Ceux qui mettent en cause la famille politique sont ceux qui ne se battent pas pour elle, et ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de notre famille ne le feront pas avec notre complicité», a lancé le chef de l'Etat devant les membres de la direction du parti présidentiel.

«Question de ligne et de stratégie»

Lors de cette réunion hebdomadaire autour de lui, Nicolas Sarkozy a ainsi regretté certaines critiques émises dimanche soir, notamment celles de son ancien ministre Christian Estrosi évoquant un «échec» de l'UMP lié selon lui à «une question de ligne et de stratégie». «C'est normal», a réagi le président, «il y a toujours des coups de pied de l'âne...». Lors de la réunion, le Premier ministre François Fillon a pour sa part estimé, selon des participants, qu'«on ne doit pas changer de cap».

Dans une allusion à la polémique autour des débats organisés par l'UMP, notamment celui sur la laïcité, Nicolas Sarkozy a également lancé: «Si le parti ne discutait pas, ne débattait pas, à quoi servirait-il ?». «Quel est son rôle? Débattre, proposer, soutenir. Le gouvernement, lui, doit agir», a ajouté Nicolas Sarkozy.

Bras droit de Jean-Louis Borloo au Parti radical, Laurent Hénart avait estimé dimanche soir que la séquence des cantonales venait confirmer la démarche de l'ex-ministre de l'Ecologie «de constituer une force politique nouvelle».