POLITIQUEPour Patrick Devedjian, la ville des Balkany est l'une des «plus endettées de France»

Pour Patrick Devedjian, la ville des Balkany est l'une des «plus endettées de France»

POLITIQUELevallois serait en alerte rouge auprès de l'administration financière...
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© 2011 AFP

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La bataille interne de l'UMP dans les Hauts-de-Seine reprend de plus belle. Le président du conseil général (CG), Patrick Devedjian, a affirmé vendredi que la ville de Levallois, dirigée par Patrick Balkany et son épouse Isabelle, était l'une des «plus endettées de France».

Cette déclaration intervient au lendemain d'une réunion publique à Levallois au cours de laquelle Isabelle Balkany, vice-présidente du CG, a laissé entendre qu'elle pourrait tenter de ravir le fauteuil de Patrick Devedjian à l'occasion des cantonales de mars.

En alerte rouge auprès de la chambre régionale des comptes

«Levallois est une des villes les plus endettées de France et est en alerte rouge auprès de la chambre régionale des comptes» (CRC), a déclaré Patrick Devedjian au Talk Orange/Le Figaro. «Pour ce qui me concerne, j'ai obtenu un satisfecit de la CRC sur la qualité de la gestion, c'est assez rare pour que l'on puisse en être fier», a-t-il ajouté.

Jeudi soir, Patrick Devedjian, ancien ministre de la Relance, était le grand absent de la soirée organisée à Levallois à laquelle assistaient notamment deux ministres, Frédéric Lefebvre et Valérie Pécresse, ainsi que Jean Sarkozy, Roger Karoutchi et André Santini (NC). «A cette réunion, il y avait six conseillers généraux de la majorité sur trente (...), ce n'était donc pas obligatoire pour tout le monde», a dit Patrick Devedjian.

«Je crois que l'on a changé d'époque»

«Je crois que l'on a changé d'époque, l'époque où l'argent coulait à flot, l'époque justement où le conseil général finançait tous azimuts, à guichets ouverts, sans même souvent s'interroger pour savoir si c'était bien son champ de compétence», a poursuivi le patron des Hauts-de-Seine, successeur à son poste de Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy.

«Le système fiscal a changé, nos recettes ont diminué, et la péréquation vient amputer ces recettes. Enfin la crise est passée par là, et l'Etat lui-même et le président de la République ont donné l'exemple sur la maîtrise des dépenses publiques», a-t-il fait remarquer.