Valéry Giscard d’Estaing n’a pas le moindre doute. Il a affirmé mardi sur Public Sénat qu’il existait une liste des rétrocommissions liées à l’affaire Karachi, liste qui serait protégée par le secret défense. «Si elle n’existait pas, on n’aurait pas besoin de la protéger», a-t-il expliqué. Or, selon lui «le secret défense n’a rien à voir avec celles-ci».

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L’ancien chef de l’Etat en a profité pour affirmer que les rétrocommissions étaient «un scandale».

La justice enquête sur un retour frauduleux d’une partie des commissions versées à l’occasion du contrat Agosta de vente de sous-marins au Pakistan, en 1994. L’arrêt de ce versement pourrait être lié à l’attentat de Karachi, qui a tué 11 Français en 2002.