Assemblée nationale: Qui pour succéder à Jean-François Copé?
POLITIQUE•Quatre candidats se disputent la place de président du groupe UMP. Décision ce mardi matin...Oriane Raffin avec Reuters
Nouveau secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé cède son siège à la présidence du groupe UMP de l’Assemblée nationale. C’est ce mardi qu’a lieu le scrutin, qui s’annonce serré. Quatre candidats sont en lice. 20minutes.fr fait le point.
Christian Jacob
Parcours. 50 ans. Ancien ministre de Jacques Chirac (Fonction publique, Commerce et Famille), ce député de Seine-et-Marne est aussi un proche de longue date de Jean-François Copé. Pour le moment, il préside la commission Développement durable.
Ses chances. Son élection s'annonçait sans problème. Mais depuis l'éviction de la plupart des centristes du gouvernement lors du remaniement, les députés UMP issus des autres formations que le défunt RPR sont mécontents. Plusieurs députés estiment «excessif» que deux chiraquiens, Jean-François Copé et Christian Jacob, puissent occuper à la fois la présidence du groupe et le secrétariat général du parti.
Jean Leonetti
Parcours. 62 ans. Premier vice-président du groupe UMP depuis 2004 et membre du Parti radical, et dont le nom avait un temps circulé parmi les «ministrables». Le député des Alpes-Maritimes a décidé de se lancer dans la bataille afin «de garantir l'indépendance et la cohésion» du groupe.
Ses chances. Ancien centriste, il peut rassembler des députés de différentes tendances et incarner la pluralité de l’UMP.
Hervé Gaymard
Parcours. 50 ans. Ancien ministre de l'Economie sous Jean-Pierre Raffarin et député de la Savoie, l’ex-chiraquien se réclame du gaullisme.
Ses chances. Il semble disposer de peu de soutiens au sein du groupe et ne devrait pas être présent au second tour.
Nicolas Forissier
Parcours. 49 ans. Dernier candidat à s’être déclaré, ce député de l’Indre, issu de Démocratie Libérale a été secrétaire d’Etat à l’Agriculture dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. C'est à la demande de son chef de file, Hervé Novelli, évincé le 14 novembre du gouvernement et qui ne peut retrouver son siège de député avant le 15 décembre, que Nicolas Forissier a décidé d'être candidat.
Ses chances. En tant que représentant de l’aile libérale-réformatrice de l’UMP, il devrait rassembler les membres de cette tendance. Sans doute pas suffisamment pour passer le cap du premier tour.