Une frêchiste probablement à la tête des Pyrénées-Orientales

Une frêchiste probablement à la tête des Pyrénées-Orientales

Hermeline Malherbe-Laurent, quadragénaire exclue du PS avec les frêchistes, devrait devenir l'une des très rares femmes présidentes de conseil général en succédant à Christian Bourquin (DVG) à la tête de l'exécutif des Pyrénées-Orientales.
© 2010 AFP

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Hermeline Malherbe-Laurent, quadragénaire exclue du PS avec les frêchistes, devrait devenir l'une des très rares femmes présidentes de conseil général en succédant à Christian Bourquin (DVG) à la tête de l'exécutif des Pyrénées-Orientales.

M. Bourquin devrait être élu mercredi président de la région Languedoc-Roussillon et succéder à Georges Frêche, mort le 24 octobre.

Comme prévu, M. Bourquin a officiellement démissionné mardi après-midi de la présidence du conseil général des Pyrénées-Orientales, a-t-on appris auprès de celui-ci.

M. Bourquin ne pouvait pas cumuler la direction de deux exécutifs. Mais il conserve son mandat de conseiller général.

Sa ou son successeur sera investi le 21 novembre, a dit le conseil général. Il devrait s'agir de Mme Malherbe-Laurent, 41 ans, conseillère générale du 8e canton de Perpignan et vice-présidente du conseil régional.

Mme Malherbe-Laurent, une ancienne des Verts, a "toujours été une écolo de gauche", a-t-elle dit à l'AFP. Elle a adhéré au Parti socialiste en 2006 parce que c'était alors le parti qui, localement, lui paraissait mener la politique correspondant le mieux à ses vues.

Elle a été, avec M. Bourquin, parmi les élus exclus du PS pour avoir soutenu la liste Frêche aux régionales de mars. Aujourd'hui, elle ne renie pas ce soutien.

"Je reste socialiste et j'attends avec impatience d'être réintégrée", a-t-elle dit.

Conseillère en formation et en insertion professionnelle, élue dans l'opposition municipale à Jean-François Copé à Meaux (Seine-et-Marne) en 2001, arrivée à Perpignan en 2005, elle a causé la surprise en 2008 quand, à peine connue, elle a ravi son siège de conseiller général au sortant UMP Jean Maydat.

Adoubée par M. Bourquin, elle dit qu'il "reste le leader dans le département" et qu'elle sera son "relais".

Elle a été désignée par les 15 élus socialistes et apparentés du conseil général vendredi soir, a-t-on appris auprès de ces derniers. Les trois communistes ont endossé ce choix. Sur les 31 élus de l'assemblée départementale, il y a 13 UMP et divers-droite dans l'opposition.

En attendant l'investiture de Mme Malherbe-Laurent, le vice-président Jean-Jacques Lopez, également exclu du PS, assurera la présidence par intérim.

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