Un nouveau chef de cabinet à l'Elysée... Jean-Pierre Raffarin y va de ses conseils…
JOURNAL DU REMANIEMENT•Toutes les infos, toutes les rumeurs sur le grand mercato du gouvernement...C. F.
Le grand jeu des chaises musicales doit avoir lieu cet automne au gouvernement. Entre déclarations sibyllines et actes de candidature plus ou moins déguisés, les rumeurs vont bon train. Quelles surprises nous réserve le remaniement? Qui sera le maillon faible? Les dernières infos, c’est tous les jours sur 20minutes.fr dans le journal du remaniement.
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Vendredi 1er octobre
Un nouveau chef de cabinet à l’Elysée
Cédric Goubet, proche de Claude Guéant et chef de cabinet du président de la République depuis mai 2007, est remplacé par Guillaume Lambert, indique l'Elysée à 20minutes.fr ce vendredi. Cédric Goubet a rejoint le groupe Safran en tant qu’adjoint du directeur général de la branche propulsion aéronautique et spatiale. Guillaume Lambert, 38 ans, connaît bien la maison. Ex-chef de cabinet de Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, il avait été nommé chef de cabinet adjoint à l’Elysée fin 2009. Selon Acteurspublics.com, ce remplacement est malgré tout le signe que les mouvements s’accélèrent à l’Élysée, à l’approche du remaniement.
Jean-Pierre Raffarin prodigue ses conseils
L’ex-Premier ministre de Jacques Chirac, de 2002 à 2005, expose sa vision du prochain gouvernement dans le Libération daté de ce vendredi: «Je vois d'abord un président entouré de ministres, plus forts qu'aujourd'hui, ils doivent eux aussi incarner une politique», prédit-il. «Quant au Premier ministre (...) sa priorité de chef de la majorité doit être d'apaiser la démocratie française, la violence du débat politique est inacceptable», estime le sénateur (UMP) de la Vienne.
Côté calendrier, Jean-Pierre Raffarin estime qu’annoncer un remaniement plusieurs mois à l'avance, «c'est la conséquence d'une lecture paradoxale de la Ve République par Nicolas Sarkozy. En fixant cette échéance il se place en maître du calendrier. Mais dès lors qu'il l'annonce, il se met sous la pression des autres. Pour qu'une décision reste personnelle, il ne faut pas qu'elle soit mise aux enchères», estime l'ancien chef du gouvernement.