Municipale 2026 à Marseille : « LFI n’a qu’un seul adversaire à Marseille : moi », dit Benoît Payan

A un an des élections municipales 2026, la gauche marseillaise semble partie pour y aller en ordre dispersé, alors que le torchon entre le maire Benoît Payan (DVG) et la LFI locale, forte de trois députés, continue de brûler.

« LFI n’a qu’un seul adversaire à Marseille : moi », a dit Benoît Payan dans une interview « Face aux lecteurs », organisée par La Provence. Interrogé sur d’éventuelles alliances, l’ancien socialiste a balayé l’idée d’un rapprochement avec Martine Vassal (DVD) contre le RN et tancé la LFI. « Ils me considèrent comme un ennemi. C’est quand même assez surprenant que des gens qui se disent de gauche considèrent qu’on peut laisser le Front national faire ce qu’il veut mais qu’il faut me mettre des bâtons dans les roues ».

LFI à l’offensive

Ces dernières semaines, la LFI locale, incarnée notamment par Manuel Bompard et Sébastien Delogu, qui a pu dire « réfléchir à une candidature » pour les municipales 2026, commence à s’organiser pour sa campagne.

Reste, à gauche, la question de la position des écolos, membres de la majorité actuelle, mais qui ont pu dernièrement, prendre leur distance avec celle-ci, à l’occasion du renouvellement du marché public de la cantine des écoles à Sodexo, dont la sortie avait été une des promesses de la campagne de 2020. Si le printemps arrive à Marseille, le Printemps marseillais, l’alliance gagnante de 2020, semble quant à lui, plus que jamais lointain.