ECONOMIESÉric Ciotti veut couper dans la dépense publique « à la tronçonneuse »

« Fasciné » par Donald Trump et Javier Milei, Éric Ciotti veut couper dans la dépense publique « à la tronçonneuse »

ECONOMIESLe président de L’union de la droite républicaine, Éric Ciotti, allié du RN, doit présenter mardi son programme qui prévoit notamment la suppression de 100.000 normes
20 Minutes avec AFP

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«Fasciné » par le nouveau président américain Donald Trump mais aussi par Javier Milei, le président argentin ultralibéral qui a mené campagne il y a un an tronçonneuse à la main, Éric Ciotti doit présenter mardi soir ses mesures chocs pour son programme de coupes dans la dépense publique.

Parmi les mesures proposées, le président de L’union de la droite républicaine, allié du RN, a cité la réduction à « deux niveaux de collectivités » : la commune et la « province » qui remplacera les départements, les régions et les métropoles. De même, « un préfet dirigera son administration provinciale : plus d’agences régionales de santé, plus de rectorats ».

Son programme, qui est illustré de photos de tronçonneuses siglées UDR, prévoit également la suppression de 100.000 normes « en cinq ans ». Mais aussi la suppression du principe de précaution, de la loi SRU (sur les logements sociaux), des ZAN (zéro artificialisation nette), des zones à faibles émissions (ZFE), de la loi Dalo sur le droit au logement opposable, de l’encadrement des loyers, ainsi qu’un « moratoire sur les DPE », les diagnostiques énergétiques des logements.

La « suppression de 100 agences de l’Etat » en commun avec le RN

Le député des Alpes-Maritimes propose également de supprimer le Conseil économique, social et environnemental (Cese), de réduire le nombre de ministères à 10, de réduire de 30 % le parc immobilier de l’État et de diviser par deux les budgets de l’Aide au développement et de l’audiovisuel public.

Interrogé sur l’écart entre ces propositions ultralibérales et le programme de son allié, le Rassemblement national, Éric Ciotti a cité en commun « la suppression de 100 agences » de l’État. « Nous avons la même volonté de diminuer les dépenses publiques inutiles […] et de diminuer les impôts de production », a-t-il ajouté, tout en reconnaissant « des différences sur les retraites » avec le parti d’extrême droite.

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Au total, selon ses services, le programme doit permettre de baisser la dépense de 120 milliards en un an, pour une « libération de croissance de l’ordre de 4 % ».