AvenirGérald Darmanin lance son nouveau mouvement « Populaires », un de plus

Gérald Darmanin lance son nouveau mouvement « Populaires », un de plus

AvenirL’ancien ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, vient de lancer son propre « mouvement de réflexion » baptisé « Populaires »
Gilles Durand

G.D.

En politique, on connaissait le « mouvement politique », le « cercle de réflexion » ou encore « le laboratoire d’idées », le fameux think tank. Gérald Darmanin vient d’inventer le concept de « mouvement de réflexion » en lançant sa propre organisation politique baptisée « Populaires ».

Environ 250 personnalités politiques invitées

Le tout étant d’éviter de parler de parti politique, même si,finalement, il s’agit un peu de ça. Car l’ancien ministre de l’Intérieur, encore député du Nord, compte encore peser politiquement. Pour ce faire, il avait organisé, dimanche, un raout dans son fief de Tourcoing en invitant environ 250 personnes dont de nombreuses personnalités… politiques, raconte La Voix du Nord.

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Trois anciens Premier ministres, Elisabeth Borne, Gabriel Attal et Edouard Philippe, avaient répondu présents, ainsi que le président du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand.

« Le petit Blanc vote Marine Le Pen et le petit Beur vote pour Gaza »

« Seuls 6 % des ouvriers et des employés ont voté pour nous aux européennes, a déclaré Gérald Darmanin. Or, on ne peut pas faire de la politique sans le peuple […] Nous ne pouvons pas laisser la France populaire nous ignorer. »

Ce dernier estime qu’il ne faut pas laisser « le petit Blanc voter Marine Le Pen et le petit Beur voter pour Gaza ». Maintenant qu’il n’est plus au gouvernement, ses grandes idées sont d’organiser une conférence sociale avec le patronat pour leur demander de jouer le jeu de la hausse des salaires et une généralisation de l’actionnariat des salariés, selon le quotidien régional.

Parti ou mouvement ?

On l’a oublié mais La République en marche (LREM) et La France insoumise (LFI) se sont créées, en 2016, en revendiquant le fait de ne pas être des partis politiques mais des mouvements politiques. Comme le racontait Slate en 2017, la désaffection des partis politiques traditionnels expliquait cette tendance. L’idée générale était aussi de redonner la parole à la base. En réalité, la caractéristique de ces deux « mouvements » bâtis sur la personnalité d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon, a finalement été de laisser peu de places à la parole des militants.