Ce live est maintenant clos. Merci de nous avoir suivi et à demain pour, qui-sait, la possible annonce d’un Premier ministre…

«Est-ce qu’on se rend compte qu’on entend des responsables socialistes dire qu’ils refusent d’avoir un Premier ministre socialiste ? Et des responsables politiques des Républicains dire qu’ils refusent d’avoir un Premier ministre issu des Républicains ? », a déclaré Gabriel Attal devant une centaine de militants de Renaissance réunis à Loyettes (Ain), pour la rentrée régionale du parti en Auvergne-Rhône-Alpes.

« On est prêts au compromis, a-t-il affirmé. Maintenant il faut se mettre autour de la table et chercher des compromis, des coalitions au service des Français, nous y sommes prêts », a-t-il poursuivi.

«J’ai beaucoup d’amitié pour Bernard Cazeneuve. Avec lui, nous aurions une vraie cohabitation, et c’est ce qu’il faut, sauf si on veut s’asseoir sur le vote des Français. » Dans une interview à Ouest-France, la maire de Paris a dit tout le bien qu’elle pense de la possible arrivée de Bernard Cazeneuve au poste de Premier ministre. Pour Anne Hidalgo, Bernard Cazeneuve « saura rassembler des responsables politiques venant d’autres bords que le sien, notamment de la droite républicaine, du centre ou de l’écologie, autour de sujets prioritaires et utiles aux Français. »

La gauche doit « chercher une majorité projet par projet », a estimé samedi François Ruffin, député Nouveau Front populaire de la Somme, se disant « convaincu » qu’une majorité existe à l’Assemblée pour faire passer plusieurs promesses du NFP telles que l’abrogation de la retraite à 64 ans, la hausse des petits salaires et le retour de l’impôt de solidarité sur la fortune.

Pour cela, « c’est des consultations qu’on doit faire, c’est le jeu parlementaire que ce soit avec Lucie Castets ou d’autres, a-t-il martelé. Si on y va, non pas en disant "Tout le programme", mais en disant "Voilà les premiers pas que nous proposons", pour que les Français sentent la différence, pour qu’ils reprennent confiance, nous trouverons des majorités à l’Assemblée. »

Le patron du PS a plaidé pour une candidature unique de la gauche à la présidentielle, mais assuré qu’il n’y aurait « pas un billet de blog pour nous dire quel est le chemin », dans une pique à Jean-Luc Mélenchon, prévenant que faute d'« union », les socialistes se lanceront seuls.

« Si le chemin existe, alors nous serons au rendez-vous de l’unité pour l’élection présidentielle de 2027. Mais si ce chemin n’existe pas parce que les comportements ne le permettent pas » et que « la bataille des égos est de retour », alors « nous partirons seuls ».

Le chef dissident des Républicains a annoncé le lancement de son parti lors de sa rentrée politique en meeting au Grand Pré de Levens (Alpes-Maritimes). Avec l’Union des droites pour la République ou UDR, celui qui s’est allié au Rassemblement national pour les élections législatives anticipées fait un gros clin d’œil au gaullisme.

«On aurait dû changer la loi électorale avant une éventuelle dissolution. Le climat en aurait été profondément assaini, pour le mieux », estime le président du Modem dans les colonnes du Monde.

A deux ans des municipales, la droite et le camp présidentiel marseillais ont affiché leur unité hier soir et l’objectif de bâtir un « projet » pour reconquérir la deuxième ville de France.

Le basculement de Marseille vers une coalition gauche-verts-société civile avait constitué un coup de tonnerre des municipales de 2020, après 25 ans de mandat de Jean-Claude Gaudin, figure tutélaire de la droite locale.

La droite est toujours majoritaire à la Métropole, qui gère notamment les transports et la propreté de Marseille, et au département, dirigés par Martine Vassal, ex-LR. Et le parti présidentiel Renaissance est dirigé localement par Renaud Muselier, lui aussi ex-LR et président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

Tous deux ont eu des ambitions marseillaises. Martine Vassal, longtemps proche alliée de Jean-Claude Gaudin, a été battue aux municipales de 2020. Jean-Claude Gaudin, décédé cette année, ne s’était en revanche jamais effacé pour Renaud Muselier, longtemps son premier adjoint, comme ce dernier l’espérait.

Au meeting socialiste, l’ex-insoumise Clémentine Autain a taclé « ceux qui auraient la bonne idée d’accepter d’être Premier ministre sans accord du NFP, et créeraient une crise chez vous ».

Et la cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot, a assuré que LFI voterait « une censure contre M. Cazeneuve » et ferait « des motions de censure contre tout gouvernement qui ne serait pas dirigé par Lucie Castets ».

«Je souhaite que ma famille politique œuvre à faire nommer un Premier ministre de droite plutôt que de céder à la facilité de laisser nommer une personnalité de gauche », a indiqué l’ancien président de la République, ajoutant que LR ne court aucun risque de « dissolution » dans la macronie. Reste à savoir qui, à droite ou ailleurs, suit encore ses conseils.

Une décision sur un nom pour Matignon pourrait tomber avant la fin du week-end ou en début de semaine, laissent filtrer des sources dans l'entourage du président de retour de Serbie.

Bernard Cazeneuve, qui devait participer samedi en Saône-et-Loire aux universités d'été du « Laboratoire de la République » de l'ancien ministre macroniste Jean-Michel Blanquer, s'est désisté. Elémentaire réserve avant une possible nomination ?

Today is the day ? Le nom du nouveau Premier ministre devrait tomber ce samedi, après 46 jours sans chef du gouvernement (pas démissionnaire). Suivez avec nous les rebondissements politiques de cette nouvelle journée de quête d’un nouveau Premier ministre pour la France.