Projet de loi de Finance : Gabriel Attal reconduit le budget 2024 pour l’exercice 2025
LOI DE FINANCE•Le gouvernement de Gabriel Attal a décidé de maintenir le budget de l’Etat à 492 milliards d’euros pour 2025. La précopie de Matignon est réalisée pour réduire le déficit public à 3 % d’ici 202720 Minutes avec AFP
En fin de mandat, le gouvernement de Gabriel Attal a décidé de maintenir à 492 milliards d’euros le montant du budget pour l’année 2025. Cette décision a été communiquée par Matignon, en attendant que la nouvelle équipe gouvernementale, encore non désignée par Emmanuel Macron, prenne ses fonctions.
Le Premier ministre sortant a remis aux ministères les lettres plafonds, fixant ainsi les limites budgétaires pour le prochain exercice. Il s’agit ainsi de permettre à la future équipe gouvernementale de préparer le budget dans le respect des délais légaux, sans adopter les réductions proposées par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.
Un budget identique à 2024
Le budget pour 2025 est ainsi reconduit à l’identique par rapport à 2024. Matignon décrit ce budget comme étant « réversible », c’est-à-dire qu’il permet à la fois de respecter les délais de présentation tout en offrant au nouveau gouvernement la possibilité d’ajuster les prévisions selon ses propres priorités.
Le projet de loi de finances annuel (PLF), devant être adopté et promulgué avant le 1er janvier, doit être soumis au Parlement au plus tard le 1er octobre. Ce texte doit également être présenté en Conseil des ministres et obtenir les avis du Haut Conseil des finances publiques et du Conseil d’Etat avant d’être examiné.
Réduire le déficit de l’Etat
Bien que les prévisions de déficit pour 2025 ne soient pas encore disponibles, la précopie du budget est réalisée pour respecter une trajectoire permettant de réduire le déficit à 3 % du PIB d’ici 2027. Pour y parvenir, des économies seront nécessaires, en particulier en raison d’une inflation prévue à 2 %, ce qui représente environ dix milliards d’euros d’économies pour les ministères. Des ajustements budgétaires seront effectués, notamment dans les domaines du travail et de l’emploi.
Actuellement en procédure pour déficit excessif avec six autres pays au sein de l’Union européenne, la France doit également soumettre son plan de retour à la conformité budgétaire d’ici le 20 septembre.
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