Merci de l'avoir suivi. Il s'agissait ce vendredi du dernier jour de la campagne électorale. Le vote du premier tour, c'est dimanche! N'oubliez pas d'aller voter quand même. Bonne soirée

«Et tout le monde déteste les fachos ! »: près de 2.000 manifestants, selon la préfecture, ont défilé vendredi soir contre l'extrême droite à Lyon alors que se tiendra dimanche le 1er tour des élections législatives anticipées.

« Si on veut éviter de se retrouver dans un climat de haine, de peur même, il faut à tout prix voter dimanche et le 7 juillet », a déclaré à l'AFP Amandine, une étudiante de 23 ans, qui a souhaité ne pas donner son nom de famille et craint l'arrivée du RN au pouvoir.

Répondant à l'appel de partis et de syndicats de gauche mais aussi de groupes d'extrême gauche, les manifestants se sont d'abord rassemblés dès 19H00 dans le centre-ville, sur la place des Terreaux, avant de se rendre sur la place Bellecour en longeant les quais de Saône, a constaté un journaliste de l'AFP.

«Ne laissons pas les démons de la haine irrationnelle nous diviser », a exhorté ce vendredi le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, à deux jours du premier tour des législatives anticipées pour lesquelles, selon les sondages, le RN est donné en tête.

« En tant que recteur de la Grande Mosquée de Paris, lieu de sauvetage de nombreux juifs durant la Seconde Guerre mondiale, je m'adresse à mes compatriotes juifs, à mes amis, mes voisins et au-delà : l'ennemi n'est pas le musulman », écrit le recteur dans communiqué publié sur le site internet de la Grande mosquée.

« L'islam n'est pas votre ennemi. L'histoire témoigne que, pendant des siècles, les gens du Livre ont trouvé refuge et considération dans les empires musulmans », poursuit-il, alors que plusieurs sondages prédisent une avance confortable au Rassemblement national.

La Bourse de Paris a dévissé de 6,42% en juin, sa pire performance depuis juin 2022, mise à mal par la dissolution de l'Assemblée nationale et l'incertitude entourant la prochaine législature française. Vendredi, à deux jours du premier tour des élections législatives en France, l'indice vedette CAC 40 a clôturé sur une perte de 0,68%, terminant à 7.479,40 points, son plus bas niveau depuis le 25 janvier.

L'écart entre le taux d'intérêt de l'emprunt de la France à dix ans et celui de l'Allemagne, la référence en Europe, est aussi le plus important depuis 2012.

Ce vendredi, comme depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée le 9 juin, les investisseurs ont surtout eu envie de limiter leur exposition aux placements qu'ils perçoivent comme les plus risqués, qu'il s'agisse des actions ou de la dette française, a expliqué Marine Mazet, analyste obligataire de Nomura.

En meeting à Rouen, le chef de file du PS/Place Publique aux européennes Raphaël Glucksmann a exprimé son inquiétude face à « cette impression qu'une vague se forme et que, dimanche soir, le pays tout entier aura la gueule de bois ».

« Il y a des jours qui sont fondamentaux qui arrivent », a-t-il poursuivi, en se projetant sur les reports de votes à l'issue du premier tour.

Philippe Grangeon, ancien conseiller d'Emmanuel Macron et ancien patron d'En Marche, a alerté son camp vendredi contre « la tentation périlleuse du ni RN ni LFI », plaidant pour des « consignes claires » au soir du premier tour des législatives en faveur de tous « les candidats qui s'opposeront » au RN.

« Je veux alerter ma famille politique contre la tentation périlleuse du "ni-ni" (ni RN, ni LFI). Ce choix politique ambigu pourrait en effet, dans la dynamique actuelle, favoriser l’accession du Rassemblement national au pouvoir », écrit Philippe Grangeon dans une tribune adressée . Pour ce cofondateur d'En Marche, issu de la social-démocratie, « placer l’extrême droite et La France insoumise, qui n'est qu'une partie de la coalition du Nouveau Front populaire, sur un pied d'égalité, est dangereux ».

Un autre marcheur historique a rejoint vendredi la position de Philippe Grangeon: « je ne peux me satisfaire d’une réponse nuancée, le "ni-ni", à une situation qui est sans nuance », a écrit le président du groupe SOS Jean-Marc Borello sur Linkedin. « Quoiqu’il nous en coûte, et quelle que soit l’alternative, votons contre l’extrême droite », a-t-il martelé.

«Cette déclaration n'est pas admissible, parce qu'il est un élu du Rassemblement national, et donner son avis personnel tout en sachant pertinemment que ce n'est pas le projet du Rassemblement national, je considère que c'est une faute lourde », a déclaré Marine Le Pen sur BFMTV.

Roger Chudeau, député sortant du Rassemblement national et candidat à sa réélection dans le Loir-et-Cher, a estimé sur BFMTV que « les postes ministériels doivent être détenus par des Franco-Français », précisant que la nomination de la franco-marocaine Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale entre 2014 et 2017, était « une erreur ». Sur France Info, l'ancienne ministre a vivement réagi ce vendredi après-midi: « C'est un insupportable procès en déloyauté qui m'est fait et, derrière moi, à des millions de Français. »

La France insoumise a saisi, ce vendredi, la justice en référé après le lancement par Renaissance d’un simulateur de retraites supposément bâti sur le programme du Nouveau Front populaire, mais « mensonger », selon LFI.

« Nous engageons une action devant le juge judiciaire sur le fondement de l’article L163-2 du code électoral en raison d’allégations fausses et trompeuses de nature à altérer le scrutin », a précisé le mouvement.

Alors que les électeurs et autres militants d’extrême droite se galvanisent en propageant leurs idées par le biais de lives du TikTok, d’autres militants s’y infiltrent pour essayer de déconstruire leurs discours.

On vous explique tout ça ici…

Quand Félix-Antoine Hamel s’est présenté à une élection fédérale partielle au Québec, le week-end dernier, il ne comptait pas être élu. Mais il ne s’attendait pas à ce que son très mauvais score fasse de lui une sorte de curiosité.

Comme le rapporte le Journal de Montréal, il est le seul candidat à une élection au Québec a n’avoir reçu aucun suffrage, zéro, nada. Même pas le sien d’ailleurs, ce dernier n’ayant pas pu voter pour lui puisqu’il n’habite pas le secteur où il s’est présenté.

« Quand j’ai vu le résultat, je me suis dit que j’étais le vrai candidat de l’unité : tout le monde s’entend pour ne pas voter pour moi », a déclaré, beau joueur, Félix-Antoine Hamel.

Le Nouveau Front populaire a saisi la justice pour divulgation d’informations mensongères après l’annonce de Gabriel Attal, lors du débat télévisé de jeudi, de la mise en ligne d’un site permettant de « voir l’impact de la CSG progressive de la Nupes sur sa retraite ».

Ce site, c’est « maretraitenupes.fr », et on vous explique ce qu’il y a derrière ce simulateur.

Déjà bien implantés chez les agents publics les plus modestes, les partis d’extrême droite seraient désormais en train de conquérir le vote des cadres de la fonction publique, analyse le chercheur du Cevipof Luc Rouban dans un entretien à l’AFP.

Aux dernières élections européennes, 21 % des agents de catégorie A (celle des cadres) ont glissé dans l’urne un bulletin RN et 8 % un bulletin Reconquête, selon une note publiée cette semaine par ce spécialiste de la fonction publique.

Le vote d’extrême droite chez les cadres du secteur public est inférieur à la moyenne nationale (31,4 % pour le RN et 5,5 % pour Reconquête), mais progresse rapidement.

Les personnels d’encadrement de la fonction publique n’étaient encore que 12 % à choisir des candidats classés à la « droite radicale » (Marine Le Pen, Jacques Cheminade, François Asselineau, Eric Zemmour ou Nicolas Dupont-Aignan) au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, et 20 % en 2022.

Est-ce que, comme l’affirmait le premier ministre, Gabriel Attal, le Nouveau Front populaire va augmenter les impôts pour les salariés dès 2.200 euros par mois ?

Pas de panique, on vous explique tout ça dans cet article de notre journaliste, Emilie Jehanno.

Dans l’agglomération de Nantes, de petites affiches aux couleurs de Naolib, le réseau de transports en commun, ont été placardées avec ce message : « A partir du 30 juin 2024, le risque c’est le fascisme. Prenons le bon bus ! »

Reprenant la charte graphique et le logo de Naolib, cela ressemble terriblement à une campagne officielle. Sauf que non. « Nous tenons évidemment à préciser que la Semitan n’est pas à l’origine de ces communications et que nous travaillons à les faire enlever dans les plus brefs délais », a réagi le transporteur sur X.

Bons de réduction, bons d’achat, quart d’heure de vélo gratuit… Parmi toutes les initiatives lancées ces derniers jours pour inciter les Français à se déplacer en masse pour aller voter aux législatives, il en est une d’un patron niçois qui va faire des jaloux.

Le gérant de la société Courbaisse Transports a ainsi décidé d’octroyer une prime de 50 euros à ses employés sous réserve qu’ils lui présentent leur carte d’électeur portant les tampons des deux tours. Pas de consigne de vote du patron, ça marche même pour un vote blanc ou nul. la seule chose impérative, c’est d’y aller.

Châtelaudren et Plouagat, dans les Côtes-d’Armor, ont décidé de fusionner pour se simplifier la vie. Sauf que ce n’est pas vrai pour tout. Dimanche, les 4.000 habitants de la commune unifiée de Châtelaudren-Plouagat voteront pour deux députés différents.

20 Minutes vous explique cet imbroglio administratif dans un article de notre journaliste Jérôme Gicquel.

Dans une séquence de l’émission « Envoye spécial », Divine Kinkela, une aide soignante, racontait son quotidien d’insultes racistes reçues de la part de voisins galvanisés par la montée du RN.

Fort logiquement, une vague d’indignation a suivi la diffusion de l’émission et Divine a reçu de nombreux soutiens de la part de personnalités de gauche, dont Yan Brossat, sénateur PCF, ou Najat Vallaud-Belkacem.

Mais l’affaire ira plus loin. Le paquet de Montargis s’est auto saisi pour les « propos discriminatoires » et le ténor du barreau, Frank Berton, a annoncé que deux plaintes avaient été déposées, ce vendredi, par « la défense de Divine Kinkela ». Et la femme du couple, fonctionnaire au tribunal de Montargis, a été suspendue de ses fonctions.

Largement favori, le Rassemblement national a de fortes chances, si les sondages se confirment dans les urnes, de voir doubler son financement public de 10 à 20 millions d'euros par an, au détriment de la majorité macroniste sortante.

La victoire annoncée de l'extrême droite pourrait en effet se traduire par une hausse conséquente de l'aide publique versée au RN, comme le prévoit la loi de 1988 sur la transparence de la vie politique.

Les partis, qui reçoivent aussi des dons et des cotisations, se partagent actuellement 66 millions d'euros par an, versés par l'Etat en fonction des résultats des dernières législatives.

C'est la course pour l'envoi de la propagande électorale en vue du scrutin de dimanche. A tel point que beaucoup ne l'ont toujours pas reçue. Dans le Maine-et-Loire, par exemple, le préfet temporise et écrit : « Les électeurs qui n'auraient pas reçu leurs plis électoraux sont invités à vérifier leur boîte aux lettres jsuqu'à la dernière distribution du samedi 29 juin après-midi. »

Philippe Grangeon, ancien conseiller d'Emmanuel Macron et ancien patron d'En Marche, a alerté son camp vendredi contre « la tentation périlleuse du ni RN ni LFI », plaidant pour des « consignes claires » au soir du premier tour des législatives en faveur de tous « les candidats qui s'opposeront » au RN.

« Je veux alerter ma famille politique contre la tentation périlleuse du "ni-ni" (ni RN, ni LFI). Ce choix politique ambigu pourrait en effet, dans la dynamique actuelle, favoriser l’accession du Rassemblement national au pouvoir », écrit Philippe Grangeon dans une tribune adressée . Pour ce cofondateur d'En Marche, issu de la social-démocratie, « placer l’extrême droite et La France insoumise, qui n'est qu'une partie de la coalition du Nouveau Front populaire, sur un pied d'égalité, est dangereux ».

Un autre marcheur historique a rejoint vendredi la position de Philippe Grangeon: « je ne peux me satisfaire d’une réponse nuancée, le "ni-ni", à une situation qui est sans nuance », a écrit le président du groupe SOS Jean-Marc Borello sur Linkedin. « Quoiqu’il nous en coûte, et quelle que soit l’alternative, votons contre l’extrême droite », a-t-il martelé.

Roger Chudeau, député sortant du Rassemblement national et candidat à sa réélection dans le Loir-et-Cher, a estimé sur BFMTV que « les postes ministériels doivent être détenus par des Franco-Français », précisant que la nomination de la franco-marocaine Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale entre 2014 et 2017, était « une erreur ». Sur France Info, l'ancienne ministre a vivement réagi ce vendredi après-midi: « C'est un insupportable procès en déloyauté qui m'est fait et, derrière moi, à des millions de Français. »

La France insoumise a saisi, ce vendredi, la justice en référé après le lancement par Renaissance d’un simulateur de retraites supposément bâti sur le programme du Nouveau Front populaire, mais « mensonger », selon LFI.

« Nous engageons une action devant le juge judiciaire sur le fondement de l’article L163-2 du code électoral en raison d’allégations fausses et trompeuses de nature à altérer le scrutin », a précisé le mouvement.

Largement favori, le Rassemblement national a de fortes chances, si les sondages se confirment dans les urnes, de voir doubler son financement public de 10 à 20 millions d'euros par an, au détriment de la majorité macroniste sortante.

La victoire annoncée de l'extrême droite pourrait en effet se traduire par une hausse conséquente de l'aide publique versée au RN, comme le prévoit la loi de 1988 sur la transparence de la vie politique.

Les partis, qui reçoivent aussi des dons et des cotisations, se partagent actuellement 66 millions d'euros par an, versés par l'Etat en fonction des résultats des dernières législatives.

Mauvaise passe pour le président Macron. Le chef de l'État a perdu six points de popularité en un mois (36%) selon un sondage Toluna-Harris interactive-LCI publié vendredi. Jordan Bardella devient la personnalité en qui les Français ont le plus confiance (40%) et détrône Édouard Philippe, dont la côte de popularité reste stable (39%).

Le parti de Jordan Bardella espère décocher de nombreuses circonscriptions en Seine-et-Marne le 7 juillet, et notamment la 7e circonscription, détenue depuis 2022 par LFI. 20 Minutes s'est rendu sur place, à la rencontre des candidats, des militants et des électeurs.

La France insoumise vient d’annoncer avoir engagé une procédure d’urgence contre Renaissance pour « diffusion de fausses informations ». Cela fait suite aux propos tenus jeudi soir par Gabriel Attal qui avait annoncé lors du débat sur France 2 le lancement d’un simulateur concernant le programme du Nouveau Front populaire.

« Ce simulateur est mensonger : il s’appuie sur des modes de calculs qui ne figurent pas dans le programme du Nouveau Front Populaire et donne des résultats complètement incohérents pouvant induire en erreur les électrices et les électeurs », indique La France insoumise dans un communiqué, dénonçant « une campagne de désinformation inacceptable » à quelques jours du scrutin.

«Ne mettez pas un signe égal entre le RN et le Nouveau Front populaire, alerte Yannick Jadot sur BFMTV. Attention dans ce premier tour, à force de renvoyer dos à dos ces camps, on banalise l'extrême droite.»

Interrogé sur Mélenchon par un candidat Renaissance, il explique qu'il ne sera ni député, ni premier ministre.

«Les impôts augmenteraient à partir de 4.000 euros net pour une personne seule et 8.000 euros net pour un couple », rappelle Thomas Piketty, économiste et directeur d'études sur l'EHESS (soutien du programme économique du Nouveau Front populaire) sur BFMTV.

Il détaille en expliquant que dans le programme de la coalition de gauche, les nouvelles recettes viennent de l'impôt sur les grandes fortunes, qui ont été multipliées par six en dix ans. Et d'un impôt sur les multinationales. Il ajoute que « la CSG baissera pour tous les salariés modestes. » Il a insisté sur le fait que c'est le seul programme des trois blocs qui est chiffré, et met des recettes en face des dépenses.

Selon les services de renseignement, « le soir du second tour, ultra-gauche et d'ultra-droite peuvent en profiter pour semer une sorte de chaos, notre travail (…) c'est d'empêcher que ce chaos existe », a déclaré Gérald Darmanin sur franceinfo.

Mais surtout, « ce qui m'inquiète plus, c'est la rentrée sociale », a précisé le ministre de l'Intérieur. « À partir de septembre-octobre, nous connaîtrons des troubles extrêmement graves : il y a ceux qui n'aiment pas la police, l'extrême gauche, ceux qui vont débrider des personnes violentes, l'extrême droite ». Et de prédire « une fin d'année extrêmement difficile » en cas de défaite du camp présidentiel.

Dernières interviews, derniers meetings, dernières forces dans la bataille : la campagne s'achève vendredi à minuit pour le premier tour des élections législatives où l'extrême droite est donnée grande favorite, prélude à une possible victoire le 7 juillet.

Tous les sondages donnent une avance très confortable au Rassemblement national. Renforcé par la frange des Républicains alliés à Eric Ciotti, le parti d'extrême droite est crédité vendredi de 36% des intentions de vote par Elabe, comme pour l'Ifop et Ipsos la veille. La gauche unie sous la bannière du Nouveau Front populaire reste distancée entre 27,5% et 29%, et la majorité macroniste sortante reléguée entre 19,5% et 21%.

Malgré sa large avance, le RN n'est pas assuré de disposer d'une majorité absolue à l'issue du second tour. Tout dépendra du résultat dimanche soir, sachant qu'une forte participation est attendue: près de deux électeurs sur trois prévoient d'aller voter, contre moins d'un sur deux aux législatives de 2022.

Emmanuel Macron a dénoncé à Bruxelles l'« arrogance » du Rassemblement national qui selon lui s'est « déjà réparti » tous les postes du gouvernement avant même les élections législatives.

Les dirigeants du parti d'extrême droite affirment qu'en cas de victoire et d'accès au gouvernement, il leur reviendra de désigner le futur commissaire européen représentant la France, et que le président ne sera qu'un chef des armées « honorifique ». « Je ne ferai aucun commentaire sur tout cela », a répondu le chef de l'Etat devant la presse dans la nuit de jeudi à vendredi à l'issue d'un sommet européen, renvoyant aux déclarations des membres de son gouvernement qui ont critiqué une distorsion de la Constitution.