CEREMONIELes funérailles de Gérard Collomb prévues mercredi à Lyon

Lyon : Les funérailles de Gérard Collomb prévues mercredi

CEREMONIEAtteint d’un cancer à l’estomac, Gérard Collomb est décédé samedi soir à 76 ans après avoir bénéficié à sa demande « d’une sédation profonde qui lui a permis de s’éteindre paisiblement auprès des siens »
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les funérailles de Gérard Collomb, l’ancien maire de Lyon et ex-ministre de l’Intérieur du premier gouvernement Macron, se dérouleront mercredi en la cathédrale Saint-Jean, au cœur du quartier historique du Vieux-Lyon, a annoncé son épouse. « Ses obsèques publiques seront célébrées mercredi à 11 heures à la cathédrale Saint-Jean », a fait savoir Caroline Collomb en précisant que les détails « de l’hommage que pourront rendre les Lyonnais en allant se recueillir devant son cercueil » seront communiqués ultérieurement. La célébration, présidée par l'archevêque de Lyon Mgr Olivier de Germay, se tiendra à partir de 11h00 en présence d'Emmanuel Macron et de la Première ministre Elisabeth Borne.

Le chef de l'Etat, à qui le baron lyonnais avait apporté un soutien décisif lors de la présidentielle de 2017, doit prendre la parole lors de la cérémonie, tout comme son ancien Premier ministre Edouard Philippe et l'académicien Marc Lambron.

Conformément aux souhaits exprimés de son vivant, une grande partie des places au sein de la cathédrale seront réservées aux Lyonnais. Un écran géant retransmettra également la cérémonie en direct sur le parvis de la primatiale.

Atteint d’un cancer à l’estomac, Gérard Collomb est décédé samedi soir à 76 ans après avoir bénéficié à sa demande « d’une sédation profonde qui lui a permis de s’éteindre paisiblement auprès des siens », avait-elle fait savoir la veille. La mort de ce baron lyonnais dont le soutien fut décisif dans la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017, a suscité une pluie d’hommages appuyés dans tout le pays et notamment dans sa ville qu’il a profondément transformée en vingt ans de mandat.

Un « homme d’Etat qui incarnait l’ascension et l’autorité républicaines »

Le chef de l’Etat a ainsi salué « un ami cher », « un maire qui voua ses talents exceptionnels de dialogue et d’imagination pour bâtir une ville à son image », un « homme d’Etat qui incarnait l’ascension et l’autorité républicaines ». Le Sénat lui a rendu hommage samedi soir en observant un moment de recueillement. A Lyon, les drapeaux ont été mis en berne sur la mairie où il a longtemps siégé.

Le maire écologiste Grégory Doucet a fait part sur X de sa « profonde tristesse » face à la disparition de son prédécesseur, un « maire transformateur et humaniste » qui « aura marqué à jamais l’histoire » de la ville.

Né le 20 juin 1947 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), d’un père ouvrier-métallurgiste et syndicaliste CGT et d’une mère femme de ménage, ce militant socialiste qui avait rallié à la première heure La République en marche d’Emmanuel Macron est resté une des figures politiques emblématiques de la capitale des Gaules dont il a été le maire de 2001 à 2017 puis de 2018 à 2020 après un bref passage place Beauvau.