Guerre Hamas – Israël : Wauquiez veut la « destruction du Hamas », « une des métastases de l’islamisme »
CONFLIT•Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes estime que le Hamas « se moque autant des frontières d’un futur Etat palestinien que de la condition présente des populations civiles »20 Minutes avec AFP
Pour Laurent Wauquiez, l’éradication du Hamas « est aujourd’hui une condition de la paix » au Proche-Orient. Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes plaide donc ce dimanche pour sa « destruction ».
« L’islamisme est bien le principal ennemi des musulmans, comme le Hamas est le principal ennemi des Palestiniens », assure-t-il dans La Tribune Dimanche.
Un long parallèle entre le Hamas et le nazisme
Le Hamas « n’est pas un parti nationaliste défendant la cause palestinienne ; il est l’une des métastases de l’islamisme, de la haine des Juifs, des chrétiens, des apostats, des femmes, des homosexuels, de la démocratie et de l’Occident », souligne encore Laurent Wauquiez. « Il se moque autant des frontières d’un futur Etat palestinien que de la condition présente des populations civiles ; il cherche à détruire toute forme de civilisation non conforme à sa vision », insiste-t-il.
Selon l’ancien patron de LR, qui dresse un long parallèle entre le Hamas et le nazisme au nom de la « lutte contre la barbarie », « la destruction du Hamas est aujourd’hui une condition de la paix, pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, de la même manière que l’éradication du nazisme était le préalable d’une paix durable avec une Allemagne reconstruite ».
La « grande nuit des équivalences »
« Oui, les Palestiniens ont le droit de vivre en paix dans un Etat indépendant, et la disparition du Hamas en est la première étape. Cela mettra du temps, mais c’est la seule voie possible », martèle encore Laurent Wauquiez, après quasiment un mois de conflit depuis l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas sur le sol israélien.
Le président de région met aussi en garde contre « l’effrayante confusion » qu’il constate, épinglant « une extrême gauche qui n’hésite pas à défiler avec des islamistes place de la République », lors de manifestations propalestiniennes. « Nous semblons plongés dans une grande nuit des équivalences », déplore-t-il encore, s’indignant que « des informations venues du Hamas » soient « traitées de la même manière que celles données par Tsahal », ou que « des chroniqueurs refusent de qualifier les terroristes de terroristes ».