Tempête Ciaran : Élisabeth Borne déplore un « bilan lourd » avec 2 morts et 47 blessés
déclas•La Première ministre, en visite à Caen (Calvados) ce vendredi, a également souligné les « dégâts matériels » importants causés par la puissante tempête20 Minutes avec AFP
Au lendemain du passage de la tempête Ciaran dans le quart nord-ouest de la France, le sommet de l’exécutif est mobilisé. Emmanuel Macron a gagné la Bretagne vendredi, tandis qu’Élisabeth Borne s’est rendue dans une caserne de pompiers à Caen (Calvados).
La Première ministre a dressé un premier bilan, qu’elle juge « lourd ». « Deux victimes décédées et 47 blessés », a indiqué la cheffe du gouvernement, soulignant également les « dégâts matériels importants » sans déclarer à ce stade l’état de catastrophe naturelle. « Le bilan est lourd, mais il aurait pu être beaucoup plus dramatique » sans « la responsabilité de nos concitoyens » et « la mobilisation exceptionnelle de nos sapeurs-pompiers (et) des services de secours, qui ont réalisé près de 11.000 interventions », a-t-elle déclaré précisé.
« Rester vigilant » avant l’arrivée de la tempête Domingos
Arrivée sur place vers 10h15, Élisabeth Borne a visité le centre d’appels, sollicité à plus de 2.200 reprises durant la tempête, pour laquelle le service d’incendie et de secours (SDIS) a géré plus de 160 interventions. Glissant à ses interlocuteurs que « ce qui est le plus difficile maintenant c’est le rétablissement de l’électricité », la Première ministre s’est enquise de la situation des malades sous assistance respiratoire à leur domicile, ainsi que des hôpitaux qui « appellent à une vigilance » particulière.
A la mi-journée, Enedis a annoncé qu’environ 450.000 foyers ont toujours été privés d’électricité. Si la tempête Ciaran « est maintenant derrière nous », il faut néanmoins « rester vigilant », a ajouté Élisabeth Borne, « parce qu’il y a d’autres perturbations qui sont annoncées », à commencer par la tempête Domingos qui doit toucher la façade atlantique samedi.
« Il peut y avoir des bâtiments fragilisés, des arbres qui menacent de tomber », a mis en garde la Première ministre, indiquant que le gouvernement « va suivre la réparation au plus vite de tous ces dégâts » et « évaluer la situation pour voir si c’est nécessaire de déclarer un état de catastrophe naturelle ».
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