PolitiqueSur le plateau de Quelle époque, Gérald Darmanin se la joue modeste sur ses

Présidentielle 2027 : Sur le plateau de «Quelle époque», Gérald Darmanin se la joue modeste sur ses ambitions politiques

PolitiqueFace à Léa Salamé, le ministre de l’Intérieur assure ne pas avoir candidaté au poste de Premier ministre au dernier remaniement, comme on le prétend
Fabrice Pouliquen

F.P.

Gérald Darmanin, moins ambitieux qu’on le dit ? Samedi soir, le ministre de l’Intérieur était l’invité de l’émission « Quelle époque ! » pour le lancement de la deuxième saison de l’émission présentée par Léa Salamé, entourée notamment Christophe Dechavanne. Rapidement dans l’entretien Léa Salamé en est venue aux ambitions de Gérald Darmanin au sein de la majorité pour les prochaines présidentielles de 2027.

Candidater à Matignon ? Je ne suis pas aussi bête »

En commençant par revenir sur le dernier remaniement ministériel. « Vous avez formellement postulé auprès d’Emmanuel Macron pour être Premier ministre », lui rappelle Léa Salamé, évoquant la rumeur de la candidature retoquée du ministre à Matignon. « Non, je ne suis pas aussi bête que ça », a rétorqué Gérald Darmanin. « J’ai été nommé [ministre de l’Intérieur] à 37 ans, le plus jeune de la Ve république (…), et je me dis que, comme j’ai 40 ans, j’ai encore un petit peu le temps. Donc je ne suis pas du tout déçu », détaille-t-il.

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Pas obnubilé par l’Elysée ?

Le ministre de l’Intérieur, qui a réuni ses soutiens dans son fief de Tourcoing (Nord) le 27 août et multiplie les allusions à la présidentielle de 2027, calme le jeu sur le plateau de « Quelle Epoque ! ». En tout cas, il assure : « je ne me suis jamais dit petit qu’il fallait que je sois président de la République ». S’il insiste sur sa passion pour la politique, Gérard Darmanin ne se verrait pas tout de suite président de la République. Du moins, il associe cette fonction au général de Gaulle, son « idole ». « Donc avant d’aller essayer de faire quelque chose qui ressemble à votre idole, vous mettez du temps », raconte-t-il.

Coup de bluff ? Fausse modestie ? Fin août, 20 Minutes vous listait en tout cas quatre signes ne laissant guère de doute sur le fait que le ministre de l’Intérieur est déjà en campagne.