EUROPEVéronique Trillet-Lenoir, députée européenne française, est morte à 66 ans

Véronique Trillet-Lenoir, députée européenne française, est morte à 66 ans

EUROPEVéronique Trillet-Lenoir siégeait parmi les macronistes au Parlement européen de Strasbourg
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le Parlement européen est en deuil. Véronique Trillet-Lenoir, 66 ans, qui siégeait parmi les macronistes à Strasbourg, est décédée, a indiqué mercredi le président du groupe Renew, Stéphane Séjourné, sur le réseau social X.

« Hommage à Véronique Trillet-Lenoir, cancérologue reconnue qui avait fait de son mandat de députée européenne un engagement en faveur de la santé des Français et des Européens », a écrit sur ce même réseau la Première ministre, Elisabeth Borne.

Des débuts en politique sur une liste socialiste

Véronique Trillet-Lenoir avait mené de front une carrière hospitalière et universitaire. Elle avait été présidente du directoire du Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes entre 2013 et 2020.

Elle était entrée en politique en 2015 en se faisant élire conseillère régionale d’opposition d’Auvergne-Rhône-Alpes sur la liste socialiste conduite par Jean-Jack Queyranne. Soutien d’Emmanuel Macron dès 2017, elle avait été élue sur la liste Renaissance lors des élections européennes deux ans plus tard. Véronique Trillet-Lenoir siégeait à Bruxelles et à Strasbourg au sein de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.

« Modèle d’intégrité, Véronique avait fait de la santé des Européens et de notre sécurité sanitaire son combat, en s’appuyant sur son expérience universitaire et son parcours de patricienne hospitalière qui était internationalement reconnus », a salué Stéphane Séjourné, en faisant valoir « son humanité, sa bienveillance et sa générosité » ainsi que « sa dignité et son courage face à la maladie ».

L' « immense peine » de Clément Beaune

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a pour sa part rendu hommage à « une élue engagée pour porter à l’échelle politique, régionale puis européenne, les convictions qui étaient les siennes », alors que le ministre du Travail, Olivier Dussopt, s’est dit « terriblement triste » et « si fier de son travail ». Le ministre des Transports, Clément Beaune, a fait part d' « un choc profond et une immense peine » en décrivant une députée « exemplaire, courageuse dans tous ses combats, juste dans toutes ses convictions ».

Le chef de file des députés Les Républicains à Strasbourg, François-Xavier Bellamy, a pour sa part témoigné de sa « profonde admiration, au-delà de nos désaccords, pour son engagement sans faille, et pour le courage de la soignante qu’elle était face à la maladie ».