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Ciotti en veut « beaucoup plus » dans la baisse des allocations-chômage

Éric Ciotti plaide pour « aller beaucoup plus loin » dans la baisse des allocations-chômage

Des « ECONOMIES »Le président des Républicains explique que « les dépenses sociales sont passées de 12 % du total des dépenses dans les années 1960 à 34 % aujourd’hui »
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Pour lui, « le gouvernement a fait un pas dans la bonne direction », mais « cela doit être poursuivi ». Le président des Républicains Éric Ciotti plaide ce vendredi dans Les Echos pour aller « beaucoup plus loin dans la réduction des indemnités chômage », qui sont, selon lui « un obstacle évident au retour au plein-emploi ».

Une réforme de l’assurance chômage entrée en vigueur en février a baissé de 25 % la durée d’indemnisation des nouveaux demandeurs d’emploi. Pour l’année 2024, le gouvernement souhaite inclure la question controversée de modulation des indemnités en fonction de la conjoncture dans la négociation à venir des partenaires sociaux.


Des « économies sur le RSA »

Le député des Alpes-Maritimes est également favorable à la réalisation d'« économies sur le RSA, en imposant des contreparties fortes ». « Il faut faire porter l’effort sur les dépenses sociales, qui sont passées de 12 % du total des dépenses dans les années 1960 à 34 % aujourd’hui, quand le régalien a vu sa part fondre de 6 à 3 % », explique-t-il également dans Les Echos.

Interrogé sur le risque d’une motion de censure LR à la rentrée sur le budget ou la loi de programmation de finances publiques, Éric Ciotti assure qu’il « ne fonctionne pas par la menace ». Mais « nos propositions sont responsables et raisonnables, il faut que le gouvernement les intègre », ajoute-t-il. Le président (LR) du Sénat Gérard Larcher avait récemment mis en garde l’exécutif sur le « risque d’accidentologie » de la période budgétaire, qui pourrait selon lui déboucher sur une censure du gouvernement.

Appelant à « une révolution de la débureaucratisation », le patron du parti de droite estime par ailleurs que le sujet de l’endettement qui « menace d’étrangler notre pays » n’est « pas pris au sérieux par Emmanuel Macron ».