OPPOSITIONPradié refuse que la droite soit « la béquille conciliante de la macronie »

LR : Destitué, Pradié refuse que la droite devienne « la béquille conciliante de la macronie »

OPPOSITIONAurélien Pradié a été démis samedi de ses fonctions de numéro 2 de LR par Eric Ciotti
20 Minutes avec AFP

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Même s’il restera « toujours fidèle à (s)a famille politique », Aurélien Pradié ne digère pas sa mise à l’écart chez les Républicains. Démis de ses fonctions de numéro 2, il a dénoncé dimanche une décision « contraire à l’exigence du rassemblement et au respect de tous les adhérents ».

Evincé samedi par le président Eric Ciotti après avoir exprimé à plusieurs reprises des positions à contre-courant de son parti sur la réforme des retraites, le député du Lot a assuré dans un communiqué préférer sa « liberté de conviction à un poste quelconque ».

Pradié dénonce « des négociations d’arrière-cuisine politique »

Maintenant une ligne intransigeante, notamment sur la prise en compte des carrières longues, Aurélien Pradié menaçait de ne pas voter la réforme en examen à l’Assemblée nationale, alors même que la direction de LR semblait avoir conclu un accord avec le gouvernement. « Je refuserai toujours que la droite devienne peu à peu la béquille conciliante de la macronie », a-t-il notamment fustigé dimanche, en dénonçant « des négociations d’arrière-cuisine politique ».

Le député du Lot, qui réclamait notamment qu’une personne ayant débuté avant 21 ans n’ait pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à taux plein, avait fini par obtenir gain de cause auprès de son groupe vendredi. « Ce soir-là, nous avons réussi à rassembler toutes les oppositions et une partie de la majorité derrière notre position. Nous devons en être fiers », a plaidé ce chantre d’une « droite populaire », répétant que la réforme restait « injuste et mal préparée ».