Budget 2023 : Elisabeth Borne recourt pour la dixième fois au 49.3
Bis repetita•Elisabeth Borne a engagé jeudi, pour la dixième fois sur un texte budgétaire, en l’occurrence le projet de loi de finances pour 202320 Minutes avec AFP
Elisabeth Borne a engagé jeudi, pour la dixième fois sur un texte budgétaire, en l’occurrence le projet de loi de finances pour 2023, la responsabilité de son gouvernement en utilisant l’article 49.3 de la Constitution, qui permet son adoption sans vote.
« Nous avons connu des avancées - je veux les saluer. Mais nous avons aussi, trop souvent, trouvé porte close. Sur le budget, nous ne pouvons pas trouver de compromis si les oppositions craignent, ainsi, de se compromettre. La France a besoin d’un budget au 1er janvier 2023. Et le temps presse désormais », s’est justifiée la Première ministre en engageant la responsabilité de son gouvernement « sur l’ensemble du projet de loi de finances pour 2023 », à l’ouverture de la séance à l’Assemblée consacrée à sa lecture définitive.
Une dixième motion de censure insoumise
« La France a besoin d’un budget au 1er janvier 2023. Et le temps presse désormais » s’est justifiée la Première ministre, en engageant sur ce texte la responsabilité de son gouvernement par l’article 49.3. Dans la foulée, les députés de l’alliance de gauche Nupes ont aussitôt déposé une motion de censure contre le gouvernement, a annoncé Eric Coquerel (LFI).
« Borne gouverne au rythme d’un coup de force par semaine. Gouvernement : 10. Démocratie : 0 », a dénoncé sur Twitter la présidente du groupe LFI Mathilde Panot.
« Alors que nous serons demain au terme du délai constitutionnel pour l’examen de ce PLF (projet de loi de finances), alors que le temps pour le débat a été contraint par la multiplication des motions de censure, nous devons avancer. Nous devons prendre nos responsabilités », a plaidé la Première ministre Elisabeth Borne.
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