ALLIANCESEn cas de dissolution, Jadot veut un « rééquilibrage » au sein de la gauche

Nupes : En cas de dissolution, Jadot veut un « rééquilibrage » de la coalition de gauche

ALLIANCESL’eurodéputé, qui « ne croit pas en la dissolution », va lancer mardi un club politique
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Des voix continuent de monter au sein de la Nupes pour revoir la position de la France insoumise. En cas de dissolution, « il faudrait reconstruire une coalition » de gauche « avec un rééquilibrage substantiel en faveur de l’écologie que ce soit au niveau programmatique ou dans l’attribution des circonscriptions », estime ainsi l’ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot dans un entretien au JDD.

Interrogé pour savoir si le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon devrait en cas de dissolution être à nouveau le candidat de la Nupes au poste de Premier ministre, Yannick Jadot estime que « la personnalisation à outrance n’aiderait pas à conquérir un électorat plus large ». Toutefois, l’eurodéputé « ne croit pas en la dissolution », un « yoyo agité par Emmanuel Macron pour discipliner sa majorité et Les Républicains ».

« Mon parti reste EELV »

Yannick Jadot annonce par ailleurs qu’il va lancer mardi un mouvement baptisé Maison Commune, qui sera un club politique, pour « sortir de la politique Twitter, qui détruit la démocratie en la réduisant au slogan et à l’invective, à la division et à la haine ».

« Que ce soit clair : nous ne créons pas un parti », assure néanmoins l’eurodéputé. « Mon parti reste EELV ». « Mais nos sociétés sont tellement déstabilisées, insécurisées par le présent, tétanisées par l’avenir, qu’elles sont prêtes à sauter dans le vide avec l’extrême droite. Pour éviter cela, nous devons nous redonner des perspectives positives pour nous réconcilier avec l’avenir ».

Un débat le 15 décembre sur le sens du travail

Il précise qu’une fois par mois, « des personnes d’horizons différents » vont dialoguer « pour mener les débats qui ont parfois du mal à se tenir dans les partis politiques ». Le premier débat aura lieu mardi « sur la désobéissance civile, de façon dématérialisée », sur maisoncommune.org, avec José Bové, Brigitte Gothière, directrice de L214, Élodie Nace, porte-parole d’Alternatiba, un membre de Dernière Rénovation et la chercheuse Sylvie Ollitrault. Le 15 décembre, un deuxième débat aura lieu, sur le sens du travail.