come-backLe retour de Quatennens à l’Assemblée « prendra le temps qu’il faut »

Affaire Quatennens : Le retour du député LFI à l’Assemblée « prendra le temps qu’il faut », dit Manuel Bompard

come-backLe député LFI Adrien Quatennens devrait bientôt faire son retour sur les bancs de l’Assemblée nationale
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le député LFI Manuel Bompard a assuré mardi que le retour à l’Assemblée nationale d’Adrien Quatennens, qui a reconnu mi-septembre des violences conjugales, « prendra le temps qu’il faut », alors que le sujet est en débat au sein du groupe.

« Adrien Quatennens, c’est très simple, son arrêt maladie s’est terminé la semaine dernière », a expliqué le député des Bouches-du-Rhône proche de Jean-Luc Mélenchon à RMC-BFMTV, rappelant qu'« aucun des députés de notre groupe politique n’a demandé sa démission ».

« Trouver les conditions de son retour » à l’Assemblée

« Il est normal que collectivement maintenant, on travaille, on réfléchisse ensemble et ça prendra le temps qu’il faut "de trouver" les conditions, les modalités, le calendrier du retour d’Adrien Quatennens » sur les bancs de l’Assemblée.

Le député du Nord, qui s’est mis en retrait du parti mi-septembre et ne siégeait plus, votait néanmoins par délégation. Selon plusieurs députés de La France insoumise, il a exprimé le souhait de reprendre sa place dans l’hémicycle en attendant que la justice, saisie, se prononce sur le fond.

« Il n’est pas condamné à perpétuité, donc il est normal qu’on prépare collectivement les conditions de son retour », a commenté Manuel Bompard.



« On ne peut pas passer l’éponge »

Interrogé mardi sur Radio J, le député socialiste Jérôme Guedj s’est montré beaucoup plus circonspect. S’il revient, « il ne peut pas s’exonérer du signal qui pourrait être envoyé de dire "on passe l’éponge" : on ne peut pas passer l’éponge de manière aussi rapide et aussi simple », a-t-il déclaré.

« A ma connaissance, il n’a pas été condamné, il n’est pas inéligible », a tranché de son côté le député Les Républicains Éric Ciotti. « Juridiquement, il est député et il peut siéger, après, il a un débat avec sa conscience », a-t-il complété.