POLITIQUESarkozy recadre Raffarin

Sarkozy recadre Raffarin

POLITIQUEL'ancien Premier ministre a mené la fronde sur la suppression de la taxe professionnelle...
E.J., avec agence

E.J., avec agence

Jean-Pierre Raffarin s'y attendait sans doute un peu. Nicolas Sarkozy, qui recevait les membres de la direction de l'UMP, lui a vertement reproché d'avoir annoncé son refus de voter au Sénat la réforme en l'état, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche.
annoncé son refus
Jean-Pierre Raffarin s'y attendait sans doute un peu. Nicolas Sarkozy, qui recevait les membres de la direction de l'UMP, lui a vertement reproché d'avoir annoncé son refus de voter au Sénat la réforme en l'état, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche.
publiée par le Journal du Dimanche
Jean-Pierre Raffarin s'y attendait sans doute un peu. Nicolas Sarkozy, qui recevait les membres de la direction de l'UMP, lui a vertement reproché d'avoir annoncé son refus de voter au Sénat la réforme en l'état, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche.

Jean-Pierre Raffarin s'y attendait sans doute un peu. Nicolas Sarkozy, qui recevait les membres de la direction de l'UMP, lui a vertement reproché d'avoir annoncé son refus de voter au Sénat la réforme en l'état, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche.
«Une chose est certaine: la démarche que vous avez eue, ce n'est pas formidable», a lancé Nicolas Sarkozy. «Est-ce que vous en aviez parlé avant au président? Non. Au Premier ministre? Non. Au secrétaire général du parti? Non», a martelé Nicolas Sarkozy. «Une autre chose est certaine, c'est qu'elle ne sert pas notre famille, non plus».

>>Pendant ce temps là, à l'assemblée, François Fillon disait ses quatres vérités à Rama Yade et Henri Guaino...


>>Pendant ce temps là, à l'assemblée, François Fillon disait ses quatres vérités à Rama Yade et Henri Guaino...
«Une chose est certaine: la démarche que vous avez eue, ce n'est pas formidable», a lancé Nicolas Sarkozy. «Est-ce que vous en aviez parlé avant au président? Non. Au Premier ministre? Non. Au secrétaire général du parti? Non», a martelé Nicolas Sarkozy. «Une autre chose est certaine, c'est qu'elle ne sert pas notre famille, non plus».

>>Pendant ce temps là, à l'assemblée, François Fillon disait ses quatres vérités à Rama Yade et Henri Guaino...
«Ce n'est pas une tribune qui infléchira ma décision», a ajouté Nicolas Sarkozy, pour marquer sa volonté d'aller jusqu'au bout.

«Ce n'est pas une tribune qui infléchira ma décision», a ajouté Nicolas Sarkozy, pour marquer sa volonté d'aller jusqu'au bout.
Rappel à l'ordre



L'ancien Premier ministre a fait profil bas durant ce «rappel à l'ordre assez hard», selon un participant. «Il n'y a pas eu d'éclat de voix, mais quand les choses sont dites calmement, c'est parfois plus dur encore», a ajouté un responsable de l'UMP.

L'ancien Premier ministre a fait profil bas durant ce «rappel à l'ordre assez hard», selon un participant. «Il n'y a pas eu d'éclat de voix, mais quand les choses sont dites calmement, c'est parfois plus dur encore», a ajouté un responsable de l'UMP.
«Raffarin a bien compris qu'il était en porte-à-faux avec l'équipe dirigeante et il a promis qu'il n'y aurait pas de problème au Sénat, lors de l'examen de la réforme», a précisé ce responsable.

«Raffarin a bien compris qu'il était en porte-à-faux avec l'équipe dirigeante et il a promis qu'il n'y aurait pas de problème au Sénat, lors de l'examen de la réforme», a précisé ce responsable.
Lors de la réunion, l'ancien Premier ministre a expliqué, selon des participants, qu'il avait juste voulu exprimer une «tribune de conviction», soulignant qu'il en avait déjà publiée auparavant sur le thème de la décentralisation. Il avait redit sur Europe 1 sa volonté de ne pas voter le texte, tout en affirmant qu'i ne voulait pas de «pataquès» sur le sujet:

Lors de la réunion, l'ancien Premier ministre a expliqué, selon des participants, qu'il avait juste voulu exprimer une «tribune de conviction», soulignant qu'il en avait déjà publiée auparavant sur le thème de la décentralisation. Il avait redit sur Europe 1 sa volonté de ne pas voter le texte, tout en affirmant qu'i ne voulait pas de «pataquès» sur le sujet: