POLITIQUEA Hénin-Beaumont, les socialistes se désistent

A Hénin-Beaumont, les socialistes se désistent

POLITIQUELe candidat socialiste finit par se rallier, comme les autres formations, au candidat divers gauche, afin de barrer la route au Front national, dimanche prochain...
Avec agence

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Le parti socialiste ne pouvait pas faire moins que l’UMP… Alors que le Front national est arrivé largement en tête du premier tour des élections municipales à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), avec 39,34% des voix, le PS, dans un communiqué, a appelé lundi tous «les républicains» à se rassembler derrière la liste divers gauche conduite par Daniel Duquenne, arrivé en seconde place avec 20,19 % des suffrages. Une position déjà adoptée par la Fédération PS du Pas-de-Calais.


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Le candidat soutenu par le parti socialiste (mais aussi le PC, le MRC, le MoDom), Pierre Ferrari, est en effet arrivé à la troisième place du scrutin, avec 17,01 % des suffrages. Il était en mesure de se maintenir au second tour, mais ce choix aurait permis à coup sûr au Front national d’emporter la mairie.

Un peu plus tôt dans la journée, le secrétaire national de l’UMP, Xavier Bertrand, avait également appelé à voter pour le candidat divers gauche, «et ce sans conditions, sans qu'il y ait quelque tractation que ce soit».

Le candidat socialiste a tenté de négocier une fusion des listes, mais a finalement accepté de soutenir le candidat divers gauche sans condition. «Quoi qu'il arrive, il n'y aura pas de triangulaire» dimanche au second tour de l'élection municipale d'Hénin-Beaumont, avait-il assuré lundi matin. Sous la pression notamment du parti socialiste, il a finalement renoncé à ses exigences et appeler à soutenir Duquenne.

Daniel Duquenne avait appelé les quatre autres listes de gauche en lice au premier tour à se ranger derrière lui, plaidant pour un désistement pur et simple de la liste de Pierre Ferrari.

Dans ce scrutin organisé après la révocation de l'ancien maire PS Gérard Dallongeville, incarcéré pour des malversations présumées, le FN a profité du discrédit touchant plusieurs anciens collaborateurs du maire, dont Pierre Ferrari.