DESERTS MEDICAUXLa difficulté de l'accès au soins, un enjeu pour Emmanuel Macron

Emmanuel Macron juge « pas acceptables » les difficultés pour trouver un médecin en France

DESERTS MEDICAUXLe chef de l'Etat tient à rappeler la priorité accordée à la santé durant son mandat
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le « défi de l’accès aux soins » sera « au cœur de l’enjeu » du Conseil national de la refondation (CNR), a affirmé Emmanuel Macron mercredi, jugeant « pas acceptables » les difficultés pour trouver un médecin et souhaitant « trouver des accords pour rebâtir la continuité des soins ».

A la veille du lancement du CNR, jeudi à Marcoussis (Essonne), le chef de l’Etat a rappelé la priorité accordée à la santé, et plus particulièrement au « défi de l’accès aux soins », qui sera « au cœur de l’enjeu », a-t-il déclaré dans une allocution diffusée en ouverture du 43e congrès de la Mutualité française à Marseille.

Accès à la santé pour tous

Absent de l’événement - une première pour un président depuis au moins 40 ans - Emmanuel Macron a néanmoins tenu à « partager quelques convictions » dans cette courte vidéo enregistrée. A commencer par la nécessité de « renforcer encore notre système de santé », au-delà des milliards d’euros déversés depuis deux ans par le « Ségur de la santé ».

Pour cela, il a notamment souhaité « renforcer l’accès à la santé partout et pour tous », pour « permettre à tous d’avoir accès à un médecin où qu’ils résident », en premier lieu les plus âgé, les malades chroniques et les personnes handicapées.

« Trop nombreux sont aujourd’hui nos compatriotes à ne pas avoir de médecin traitant et à avoir de plus en plus de difficultés à avoir accès à des spécialistes. Cette situation n’est pas acceptable », a-t-il insisté.

La continuité des soins

Se gardant de « préempter les débats », il a toutefois prévenu qu’il « faudra parfois trouver des accords pour rebâtir la continuité des soins sur une base qui sera, je l’espère, partagée et négociée ».

Un appel au compromis de « l’ensemble des parties prenantes » (soignants, patients, élus locaux), alors que la « conférence santé » qui découlera du CNR rouvrira des sujets conflictuels comme l’obligation de garde ou la liberté d’installation des médecins.