ENQUETEAprès les révélations sur les Uber files, l'opposition ne lâche pas Macron

« Uber files » : L’opposition ne lâche pas Emmanuel Macron, Gabriel Attal évoque « une tonne de mousse avec un gramme de savon »

ENQUETEToutes les formations de la Nupes vont demander une commission d’enquête », a confirmé le patron du PS Olivier Faure ce mardi sur LCI
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Emmanuel Macron « est le point d’entrée d’intérêts privés en France », a accusé mardi le président du RN Jordan Bardella, à l’instar d’une opposition toujours très offensive sur le dossier des relations du président avec Uber. Dans ce cadre des « Uber Files », une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a en effet conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy.

Alors que l’alliance de gauche Nupes réclame une commission d’enquête parlementaire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a répliqué sur BFMTV/RMC qu’il ne « voit même pas le sujet ». « Comme d’habitude on a des oppositions qui font une tonne de mousse avec un gramme de savon », a-t-il ironisé. « On parle d’un ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, qui, je le rappelle, disait partout qu’il était favorable à la libération de l’économie, à l’arrivée de nouveaux acteurs pour casser un certain nombre de monopoles mais aussi pour améliorer le pouvoir d’achat, l’emploi, la croissance et le service rendu aux Français », a-t-il souligné.

« Le cheval de Troie de la destruction du code du travail »

« Emmanuel Macron a favorisé les entreprises privées américaines, c’est un fait, depuis maintenant dix ans dans notre pays au travers de l’ensemble des industries qu’il a vendues à des intérêts privés et notamment des intérêts étrangers, il est le point d’entrée d’intérêts privés en France, il ne défend pas les intérêts français », a pour sa part accusé Jordan Bardella sur France Info.

« Nous allons réclamer une mission d’information, parce que c’est notre rôle d’opposant que de contrôler l’action du gouvernement », a-t-il précisé. « Toutes les formations de la Nupes vont demander une commission d’enquête », a confirmé le patron du PS Olivier Faure sur LCI. « Voila un ministre qui (…) a en douce, en cachette, bâti un deal avec l’entreprise dont tout le monde sait qu’elle a été celle du moins disant social, qui a été le cheval de Troie de la destruction d’une partie de notre code du travail », a-t-il critiqué.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« C’est une affaire grave. On ne peut pas se comporter comme un banquier d’affaires lorsqu’on est ministre de la République », a dénoncé le secrétaire général de LR Aurélien Pradié, sur Cnews, avant de demander : « Y a-t-il eu des contreparties ? » Pour le savoir, « il faut non seulement une commission d’enquête parlementaire mais aussi que la justice soit saisie ».