Gouvernement : La secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou visée par une troisième plainte
ENQUETE•Cette troisième plainte concerne des violences sans incapacité de travail par personne chargée d’une mission de service public20 Minutes avec AFP
Le ciel s’assombrit un peu plus au-dessus de la tête de la secrétaire d’Etat chargée du Développement, Chrysoula Zacharopoulou. La gynécologue est en effet visée par une troisième plainte pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d’une mission de service public, indique ce vendredi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.
La plainte a été déposée jeudi, selon la même source, confirmant une information de Quotidien. L’émission de TMC a recueilli le témoignage d’une patiente qui dit avoir subi des « violences gynécologiques » lors d’un rendez-vous en 2018 avec Chrysoula Zacharopoulou pour soigner son endométriose.
« Chrysoula Zacharopoulou : après deux plaintes pour viol, la secrétaire d’État et gynécologue est visée par une troisième plainte d’ancienne patiente et nous avons pu recueillir son témoignage. pic.twitter.com/neZVxvPodQ – Quotidien (@Qofficiel) June 23, 2022 »
Déjà deux plaintes pour viol
Le parquet de Paris avait ouvert une enquête le 27 mai après le dépôt de deux plaintes pour viol contre à l’encontre de la membre du gouvernement. Selon Marianne, qui a révélé l’affaire, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Elue eurodéputée en 2019 sur la liste Renaissance, Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, a été nommée secrétaire d’Etat le mois dernier. Le précédent gouvernement lui avait confié l’an dernier une mission sur le thème de l’endométriose, un sujet sur lequel elle s’est engagée depuis des années. Son rapport a été remis en janvier à l’Elysée.
« Elle aura l’occasion de s’expliquer »
Jeudi soir sur LCI, la Première ministre, Elisabeth Borne, a indiqué que Chrysoula Zacharopoulou lui « a dit qu’elle était très surprise voire choquée qu’on puisse questionner sa pratique médicale ». « Mais je pense que les plaintes sont déposées, la justice va faire son travail », et sa secrétaire d’Etat « aura l’occasion de s’expliquer », a poursuivi la locataire de Matignon.
Elle a qualifié de « débat important » celui « du consentement quand on fait des examens ».