IMAGES VOLEESZemmour ne fait pas appel de sa condamnation après son clip de campagne

Eric Zemmour et son parti renoncent à faire appel au sujet de son clip de campagne

IMAGES VOLEESEric Zemmour, son parti d'extrême droite Reconquête! et l'un de ses proches avaient été condamnés à verser un total de 70.000 euros aux plaignants
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’affaire s’arrête là. Eric Zemmour a renoncé à faire appel de sa condamnation pour « contrefaçon de droits d’auteur » après l’utilisation non autorisée d’images de films dans son clip de candidature à l’élection présidentielle, a appris ce jeudi l’AFP de source proche du dossier.

Eric Zemmour, son parti d’extrême droite Reconquête ! et l’un de ses proches, François Miramont, avaient été condamnés en mars à verser solidairement un total de 70.000 euros aux plaignants. Ils ne feront finalement pas appel du jugement rendu par le tribunal judiciaire de Paris, selon des documents dont l’AFP a eu connaissance.

Extraits de films

Sollicité par l’AFP, Eric Zemmour n’a pas répondu sur les raisons de ce désistement. Etait en cause, l’utilisation non autorisée d’extraits des films « Jeanne d’Arc » de Luc Besson (1999), « Un singe en hiver » de Henri Verneuil (1962), « Dans la maison » de François Ozon (2012), « Le quai des brumes » de Marcel Carné (1938) et du documentaire « Louis Pasteur, portrait d’un visionnaire » (2011) dans son clip d’annonce de candidature à l’élection présidentielle.

Ce clip d’une dizaine de minutes, diffusé en direct sur différents canaux le 30 novembre, avait été vu plus de trois millions de fois sur YouTube, avant d’être bloqué en France par la plateforme début mars. Eric Zemmour et son mouvement avaient été assignés mi-janvier pour « contrefaçon » et « atteinte aux droits moraux et patrimoniaux ».

Des images de médias

Parmi les plaignants, les sociétés Gaumont et EuropaCorp, les réalisateurs Luc Besson et François Ozon, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) ou les ayants droit du réalisateur Henri Verneuil et de l’écrivain et scénariste Jacques Prévert.

Par ailleurs, plusieurs médias, dont l’Agence France-Presse, avaient vivement protesté contre l’utilisation non autorisée de leurs images parmi les 144 extraits employés dans le clip, sans aller jusqu’aux poursuites judiciaires.