PRIMAIRE LRLes supposées fraudes à la primaire LR, une « manipulation » pour Pécresse

Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse dénonce une « manipulation » après l’enquête sur des adhérents fictifs lors de la primaire LR

PRIMAIRE LRLa candidate LR à la présidentielle a réagi à la publication d'un article de Libération, mercredi
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Valérie Pécresse réagit. La candidate LR à la présidentielle a dénoncé mercredi une « manipulation de déstabilisation grotesque » après la publication d’un article de Libération sur des adhérents fictifs chez LR, en amont de la primaire qui l’a désignée candidate à la présidentielle.

« Cette primaire a été exemplaire » et « s’il y avait eu le moindre doute sur mon élection, elle aurait été contestée », a affirmé la candidate LR sur BFMTV, en dénonçant « de la pure polémique ».

Manœuvres douteuses

Selon le quotidien Libération mercredi, la primaire de LR qui avait désigné Valérie Pécresse en décembre 2021 a été entachée de manœuvres douteuses visant à gonfler le corps électoral, en évoquant la présence d’adhérents fictifs ou décédés, voire d’un chien dans les fichiers.

Le quotidien, qui a eu accès au fichier des adhérents, révèle dans cette longue enquête des pratiques qui, sans remettre en cause la victoire de la candidate, « questionnent la sécurité et la sincérité du scrutin ».

« Je suis la femme à abattre »

« Je suis la femme à abattre car les boules puantes arrivent sur moi en rafale depuis début janvier », a-t-elle ajouté, en s’indignant du « niveau » de la campagne lors d’un échange tendu avec le journaliste qui l’interrogeait.

« Tomber si bas c’est pas digne d’une émission politique sur la présidentielle. Ce n’est pas sérieux », a-t-elle lancé à l’évocation du cas de ce chien censément inscrit chez LR par son maître. « Qu’il puisse y avoir un canular, ça peut arriver, ça ne remet pas en cause la sincérité du scrutin », a-t-elle ajouté.

Dénonçant « un président qui se planque à l’Elysée, qui ne veut pas débattre de son bilan », elle a demandé « un débat avec Emmanuel Macron ». « Quand on arrive en campagne le 5 mars et que l’élection est le 10 avril, on doit au moins, c’est une question de décence de respect, avoir un débat sur le fond », a affirmé la candidate, selon qui « c’est un scandale qu’on puisse déclarer sa candidature aussi tard. Si je suis présidente de la République, ce sera au moins trois ou quatre mois avant ».

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En faveur de « sanctions préventives » contre la Russie

Pour Valérie Pécresse, en perte de vitesse dans les sondages, Emmanuel Macron « veut continuer son tango avec Eric Zemmour et Marine Le Pen car c’est la réélection assurée » pour lui. Interrogée sur la crise russo-ukrainienne, elle a estimé que « si les choses avaient été prises en amont on aurait pu éviter ça. »

« Il faut des sanctions préventives, qui frappent dur », a-t-elle ajouté, ne se déclarant « pas à ce stade » en faveur de livraison d’armes à l’Ukraine. Pour elle, Vladimir Poutine « est devenu incontrôlable. Il faut dialoguer avec lui, mais c’est très compliqué de saisir cet homme » et « les rapports de force sont indispensables », a-t-elle lancé.