La gauche dénonce la responsabilité de Zemmour dans les incidents violents
VIOLENCE•« Quand vous dites «Non au racisme» les zemmouriens vous frappent. Très révélateur !!" Comme Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, plusieurs personnalités de gauche ont dénoncé les violences qui ont émaillé le premier meeting d’Eric Zemmour20 Minutes avec AFP
D’Olivier Faure à Alexis Corbière, en passant par Anne Hidalgo ou Fabien Roussel. La gauche a dénoncé dimanche la responsabilité d'Eric Zemmour dans les incidents violents qui ont émaillé son premier grand meeting de campagne, dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis).
«Zemmour a donné une légitimité à cette violence qui ne se contient plus», a accusé le Premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Twitter.
Des violences « qui n’ont pas leur place dans notre République »
«Frapper des militants pacifistes qui portent un message de refus du racisme et qui se font casser la gueule pour cette seule raison, quelqu’un a encore un doute sur la motivation des militants de Villepinte?», a-t-il ajouté.
«La France, ce n’est pas le racisme. Militants pacifistes roués de coups, insultes envers les médias: je condamne avec la plus grande fermeté ces violences insupportables qui n’ont pas leur place dans notre République. Total soutien aux journalistes et aux militants agressés», a aussi réagi dans un tweet la candidate du PS Anne Hidalgo.
«Journalistes hués, militants antiracistes agressés, voilà à quoi ressemblerait la France si Zemmour le haineux la dirigeait», a dénoncé le candidat du PCF Fabien Roussel, qui a exprimé sa «solidarité avec tous ceux qui ont eu à subir ce déchaînement de violence».
« Quand vous dites « non au racisme », les zemmouriens vous frappent »
«L'agression violente contre ces militants antiracistes est choquante et scandaleuse... Ainsi, quand vous dites »Non au racisme« les zemmouriens vous frappent. Très révélateur !!», s'est indigné Alexis Corbière, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.
Avant que le meeting ne démarre, une équipe de l'émission «Quotidien» a été huée par le public aux cris de «et tout le monde déteste +Quotidien+», avant d'être mise brièvement à l'abri, a constaté l'AFP. Et des militants de SOS Racisme menant une action qui se voulait «non violente» ont eux été agressés par des participants.