Présidentielle 2022 : Hervé Morin annonce son soutien à Valérie Pécresse
PRESIDENTIELLE•Pour le président des Centristes, la présidente de la région d’Île de France a « toutes les qualités pour être chef de l’État »20 Minutes avec AFP
Il l’avait déjà conviée à sa rentrée politique en 2020. Le président des Centristes Hervé Morin a apporté ce jeudi son soutien à Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle via une éventuelle primaire de la droite et du centre, et qui a selon lui « toutes les qualités pour être chef de l’État ».
La présidente (ex-LR) de Libres ! « a le pragmatisme et le courage des femmes en politique, la pugnacité et l’endurance que requiert la fonction, et le souci de l’équilibre de la société française plus que jamais nécessaire dans un pays qu’Emmanuel Macron a profondément fracturé », assure Hervé Morin dans une interview au Point parue jeudi.
Valérie Pécresse, invitée d’honneur de la rentrée politique d’Hervé Morin
Valérie Pécresse sera l’invitée d’honneur de la « fête de la pomme » qui marque la rentrée politique d’Hervé Morin, dimanche à Epreville-en-Lieuvin (Eure). Samedi elle assistera à l’université d’été des jeunes de LR au Parc Floral de Paris.
La présidente de la région Ile-de-France, qui se décrit comme « deux-tiers Merkel, un tiers Thatcher », porte selon Hervé Morin une synthèse mêlant « respect des libertés, qu’elles soient individuelles, locales ou économiques », et « économie sociale de marché ».
« C’est le temps des femmes »
« C’est le temps des femmes », estime en outre le président de la région Normandie qui « préfère la solidité et le pragmatisme d’Angela Merkel aux envolées lyriques d’Emmanuel Macron ».
Se disant certain que « ce qu’elle a fait au niveau de la région, (…) elle le fera pour la France », le centriste exhorte aussi Xavier Bertrand à se soumettre à une éventuelle primaire.
« Puisqu’il estime être le meilleur candidat, il ne devrait pas la craindre. S’il la refuse, il portera la lourde responsabilité de l’échec de la droite et du centre à la prochaine élection présidentielle. Et aujourd’hui personne ne peut se considérer comme le successeur du général de Gaulle », assure-t-il.