EVACUATIONSFin du pont aérien français jeudi si les États-Unis se retirent de Kaboul

Afghanistan : La France mettra fin à son pont aérien jeudi si les États-Unis se retirent le 31 août

EVACUATIONSDepuis la chute de Kaboul, désormais aux mains des talibans, le 15 août, la France a établi un pont aérien pour exfiltrer Français et Afghans menacés
Afghanistan: les talibans refusent tout nouveau délai pour les évacuations
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Si les États-Unis se retirent comme prévu d’Afghanistan le 31 août, la France mettra fin au pont aérien mis en place pour exfiltrer de Kaboul des Afghans voulant échapper aux talibans, a déclaré un haut diplomate français, ce mardi.

Si les États-Unis suivent leur objectif de retrait total le 31 août, « pour nous, en termes de "rétroplanning", cela veut dire que notre opération se termine jeudi soir. Donc il nous reste trois jours », a expliqué le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères, Nicolas Roche, au Premier ministre Jean Castex, en présence de journalistes.

Une cinquantaine de Français encore à évacuer

Depuis la chute de Kaboul, désormais aux mains des talibans, le 15 août, la France a établi un pont aérien pour exfiltrer Français et Afghans menacés. Près de 2.000 personnes ont déjà été sorties du pays par ces moyens. Les talibans se sont fermement opposés à tout report du départ des forces américaines en Afghanistan, alors qu’un sommet virtuel du G7 mardi doit faire le point sur les évacuations et envisager des sanctions.

Le ministère des Affaires étrangères a identifié encore 62 Français qui restent à évacuer, et de très nombreux Afghans ont sollicité une exfiltration que les autorités examinent. Lors de la visite du centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère des Affaires étrangères, Jean Castex a souligné la nécessité « de distinguer les urgences, ce qui nécessite des réponses rapides, du reste ». Le CDCS a ainsi reçu près de 120.000 appels depuis le début du pont, « 90 % à 95 % des appels sont des Afghans réfugiés en France qui s’inquiètent pour leur famille », selon le ministère.