Présidentielle 2022 : La « primaire populaire » lance dimanche le processus de parrainages citoyens
CHOIX•La « primaire populaire » est promue par une association qui défend l’union de la gauche à la présidentielle 202220 Minutes avec AFP
La « primaire populaire », une association œuvrant à la désignation démocratique d’un candidat commun à gauche, a annoncé lancer dimanche sur une plateforme sécurisée son processus de parrainage de candidats par les citoyens, pour une période de trois mois. A partir de dimanche midi, « sur la plateforme sécurisée Neovote, les citoyens et les citoyennes pourront choisir le nom des candidates et candidats qu’ils aimeraient voir gagner à l’élection présidentielle de 2022 », explique dans un communiqué samedi la « primaire populaire », créée par des partisans de l’union de la gauche à la présidentielle de 2022.
Les citoyens pourront soit « proposer des noms de candidats et candidates à afficher sur la plateforme (issus du sérail politique ou de la société civile) », soit « parrainer les candidats et candidates déjà affichés en ligne ». Au bout de trois mois, « les cinq femmes et les cinq hommes ayant le plus de parrainages et adhérant au socle commun de la primaire, pourront devenir candidats et candidates officiels à la Primaire populaire, et ainsi participer au vote final du 18 au 21 novembre », ajoute le communiqué.
« 2022 ou jamais »
La « primaire populaire » est l’aboutissement d’un travail lancé par la Rencontre des justices, un collectif ayant pour but de relier les aspirations de la société civile et des partis de gauche. Il avait créé en février « 2022 ou jamais », une structure de six personnes salariées, forte de 300.000 euros de levée de fonds, qui est à l’origine directe de la « primaire populaire ». L’objectif est « de mener à son terme un processus de désignation par les citoyens et les citoyennes d’une candidature commune au premier tour de l’élection présidentielle de 2022 ».
Pour « garantir l’intégrité de l’ensemble du processus », précise le communiqué, une « haute autorité » a été mise en place, présidée par l’avocate Clara Gérard-Rodriguez, entourée de deux vice-présidents et de douze autres membres. Les discussions avec les différentes de force de gauche ont montré que celles-ci étaient intéressées par le processus, sans s’engager fermement pour participer à la primaire, avait expliqué en février Samuel Grzybowski, l’un des responsables.