Finalement, Cap écologie partira sans EELV aux régionales en Paca

Régionales en Paca : Cap écologie quitte la liste EELV pour désaccords sur l'union avec la gauche

SEPARATION« La composition des listes au sein du pôle écologiste emmené par EELV a donné une place trop grande aux forces de gauche », assure cap Ecologie, par la voix de son coprésident
20 Minutes avec AFP

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Après le psychodrame à droite, du rififi chez les écolos. Cap Ecologie et son coprésident, le Niçois Jean-Marc Governatori, annoncent ce samedi qu’ils partiront finalement seuls pour les régionales en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, quittant la liste emmenée par EELV au lendemain d’une union avec le PS et le PCF et morcelant les forces écologistes et de gauche.

Pour autant, ce départ en Paca ne remet pas en cause la présence de Cap Ecologie, parti coprésidé avec l’ex-ministre de l’Environnement Corinne Lepage, au sein du pôle écologiste au niveau national en vue de la présidentielle, assure Jean-Marc Governatori à l’AFP.

« Une place trop grande aux forces de gauche »

« La composition des listes au sein du pôle écologiste emmené par EELV a donné une place trop grande aux forces de gauche. C’est devenu une liste de gauche avec quelques forces écologistes », justifie Jean-Marc Governatori auprès de l’AFP. « Les dissensions EELV/gauche, l’imbroglio LR/LREM, la maltraitance de l’électorat centriste, le risque majeur que représente le RN dans la région (…) : nous avons le devoir de proposer un projet écologiste républicain, réaliste, solidaire », écrit Jean-Marc Governatori dans un communiqué.

Ex-entrepreneur dans les meubles discount, Jean-Marc Governatori détonne dans la galaxie écologiste et sa présence sur la liste du pôle écologiste en Paca était critiquée par une partie de la gauche pour un positionnement jugé trop à droite.

Vendredi, Jean-Laurent Félizia, un inconnu du grand public désigné tête de liste d’EELV en Paca et du pôle écologiste annonçait son union avec PS, PCF et le mouvement de Benoît Hamon, Génération.s. Mais cette alliance s’est faite sans la France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon et des autres formations politiques et citoyennes signataires d’un appel concurrent à l’union de toutes les gauches baptisé « Il est temps ». Également absente, l’adjointe au maire de Marseille, Olivia Fortin, cofondatrice du collectif citoyen « Mad Mars », fer de lance du Printemps Marseillais, coalition de toutes les gauches qui a repris la mairie de la deuxième ville de France à la droite.