Emmanuel Macron réunit les partenaires sociaux avant un sommet de l'UE

Emmanuel Macron réunit jeudi les partenaires sociaux avant un sommet de l'UE

CONCERTATIONLe gouvernement veut que « les partenaires sociaux soient associés à la construction de l’Europe sociale de demain »
Manon Aublanc

Manon Aublanc

Pour préparer les prochaines étapes de « l’Europe sociale », qui seront débattues lors d’un sommet européen à Porto (Portugal) du 6 au 8 mai, Emmanuel Macron réunit, ce jeudi matin, les principaux responsables patronaux et syndicaux, a annoncé l’Elysée ce mercredi.

Côté syndicats, seront présents Laurent Berger (CFDT), Philippe Martinez CGT), Yves Veyrier (FO), François Hommeril (CFE-CGC) et Cyril Chabanier (CFTC) et côté patronat Geoffroy Roux de Bézieux pour le Medef, François Asselin pour la CPME et Dominique Métayer pour U2P (Union des entreprises de proximité).

Associer les partenaires sociaux

Le Premier ministre Jean Castex, la ministre du Travail Elisabeth Borne et le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Clément Beaune participeront également à cette réunion à l’Elysée. Il s’agit, selon la présidence, que « les partenaires sociaux soient associés à la construction de l’Europe sociale de demain », dont les dirigeants des 27 discuteront au sommet organisé par le Portugal, qui exerce la présidence tournante de l’UE au premier semestre.

Le précédent « sommet social », qui s’était tenu à Göteborg (Suède) en novembre 2017, avait débouché sur « des avancées importantes » selon l’Elysée, notamment avec l’adoption de la directive européenne sur les travailleurs détachés.

« Réduire la conflictualité » en France

A Göteborg, Emmanuel Macron avait déclaré que le modèle social français devait s’inspirer de la Suède pour réussir à « créer un consensus » entre partenaires sociaux, qui doivent « sortir de leurs guerres de positions ». Il faut « réduire la conflictualité » en France, avait souhaité le président, parfois accusé de négliger le dialogue avec les corps intermédiaires.

La réunion de jeudi « témoigne de l’attachement du président au dialogue social, qui constitue un élément-clé dans la lutte contre la crise ainsi que dans la relance et l’adaptation aux mutations du marché du travail, tant au niveau national qu’européen », souligne l’Elysée. Ces questions seront l’un des enjeux de la présidence française de l’UE au premier semestre 2022, ajoute la présidence.