Coronavirus: La France est entrée dans «une forme de 3e vague» caractérisée par les variants, estime Jean Castex
EPIDEMIE•Devant l’Assemblée nationale, ce mardi, Jean Castex a alerté sur la situation épidémique de la FranceManon Aublanc
Face à l’apparition de nombreux variants, plus contagieux, et notamment le variant britannique, la France est entrée dans « une forme de 3e vague » de l'épidémie de coronavirus, a estimé le Premier ministre, Jean Castex, ce mardi lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
« L’épidémie joue les prolongations […] Nous sommes dans ce qui ressemble à une forme de 3e vague ». Cette « forme de 3e vague » est « caractérisée par les variants », a indiqué le Premier ministre, qui répondait à la députée socialiste, Valérie Rabault, plaçant toujours la vaccination « au premier rang de la stratégie » pour tenter d’endiguer l’épidémie.
« C’est la vaccination massive, même si elle doit être d’abord ciblée, qui nous permettra d’en sortir », a-t-il déclaré au moment où le vaccin AstraZeneca est suspendu en France comme chez ses voisins européens.
« Respecter plus que jamais » les gestes barrières
Après avoir observé quelques secondes de silence pour les quelque 90.000 morts du Covid, à l’invitation de Valérie Rabault, Jean Castex a appelé à « respecter plus que jamais les gestes élémentaires qui depuis un an constituent une garantie solidaire face à la progression pandémique ».
La situation épidémique est en effet très tendue dans plusieurs départements, à commencer par ceux d’Ile-de-France où les services de réanimation à l’hôpital ont atteint les seuils de saturation. « Que comptez-vous faire pour éviter que nous prenions le mur ? », a notamment demandé Valérie Rabault au chef du gouvernement.
« Je mettrais évidemment au moment où je m’exprime la vaccination au premier rang de cette stratégie » de lutte, lui a répondu Jean Castex, alors que le vaccin AstraZeneca est actuellement suspendu en France comme chez ses voisins européens.
« La vaccination massive » comme seul salut ?
« Nous savons que c’est la vaccination massive […] qui nous permettra d’en sortir », a insisté le chef du gouvernement.
Également interpellé sur les « disparités » de répartition des doses de vaccins selon les départements, Jean Castex a dit suivre « une stratégie territorialisée de gestion », qu’il entendait « poursuivre ».