Vaccination : Emmanuel Macron promet un vaccin pour « tous les Français qui le souhaitent » d’ici la fin de l’été
PANDEMIE•Le chef de l'Etat a présidé une réunion avec les industriels pour accélérer la production de vaccins anti-Covid20 Minutes avec AFP
Emmanuel Macron a assuré mardi sur TF1 que « d’ici la fin de l’été, nous aurons proposé un vaccin à tous les Français qui le souhaitent ». Il a aussi estimé que, « début mars », auront été vaccinés les 80 % des pensionnaires des Ehpad qui le souhaitent, soit 500.000 personnes. Quatre sites français vont par ailleurs produire des vaccins anti-Covid dès fin février a ajouté le président de la République
Le chef de l’Etat a fait cette déclaration à la sortie d’une réunion avec les grands acteurs pharmaceutiques français et européens pour les encourager à accroître et accélérer la production de vaccins contre le Covid-19 en France et en Europe, avait indiqué plus tôt l’Elysée.
Production au second semestre pour Sanofi
Sur les quatre sites évoqués, trois sont des sous-traitants français qui participeront à la création de vaccins élaborés par d’autres laboratoires. Il s’agit des usines des laboratoires Delpharm, Recipharm et Fareva. Les trois arriveront en bout de chaîne pour finaliser la production. Il s’agit pour Delpharm du vaccin Pfizer/BioNTech, pour Recipharm du vaccin Moderna et pour Fareva du vaccin CureVac. Les deux premiers sont déjà approuvés dans l’Union européenne, le dernier étant encore en attente.
Quant au dernier site évoqué par le Président, il appartient au laboratoire français Sanofi qui élabore son propre vaccin mais a pris plusieurs mois de retard, et la production y commencera « plutôt au second semestre », a précisé à l’AFP le cabinet de la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.
Améliorer l’offre de production de vaccins
L’objectif est de trouver « les voies et moyens d’améliorer l’offre de production en France et en Europe, à court terme, mais aussi les pistes que nous pouvons et devons envisager pour produire davantage à moyen terme », a déclaré le chef de l’Etat en ouvrant la réunion. La France cherche à accélérer la vaccination des personnes âgées, que les doses disponibles des deux autres vaccins sur le marché (Pfizer/BioNTech et Moderna) ne permettent pas de couvrir dans l’immédiat.
La Haute autorité de santé (HAS) France a annoncé mardi après-midi que le troisième vaccin autorisé, celui d’AstraZeneca, n’était pas recommandé aux plus de 65 ans, comme plusieurs autres pays d’Europe. Selon un dernier bilan du ministère de la Santé établi dimanche soir, on comptait 1,486 million de premières injections en France, et 47.137 de secondes injections, alors que 2,6 millions de doses ont été reçues en France et 1,1 million sont attendues cette semaine.