EPIDEMIELa campagne de vaccination lancée le même jour dans toute l’UE

Coronavirus : La campagne de vaccination devrait être lancée le même jour dans les pays de l’UE

EPIDEMIEMais aucune date n'a été fixée pour le moment
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La campagne de vaccination contre le Covid-19 devrait être lancée le même jour dans tous les pays européens, a indiqué Emmanuel Macron, ce mardi, selon des propos rapportés par des patrons de groupes de l’Assemblée nationale, après un déjeuner avec le chef de l’Etat.

« On a bien compris que la politique vaccinale, les vaccins pour tous, ce n’est pas pour demain. La réalité aujourd’hui ce sont des vaccins très priorisés, que chaque pays européen aurait le même nombre de vaccins en fonction de son nombre d’habitants et que tous les pays européens lanceraient la campagne de vaccination le même jour en fin d’année », a résumé le chef de file des députés LR, Damien Abad.

Le vaccin Pfizer examiné pour l’UE le 21 décembre

De son côté, la présidente du groupe socialiste Valérie Rabault a confirmé que le chef de l’Etat avait annoncé une campagne de vaccination débutant le même jour « dans tous les pays européens ». L’entourage d’Emmanuel Macron a confirmé ces propos, précisant qu’il n’y avait pas encore de date fixée. « On avait dit qu’au niveau européen ça commencerait au même moment. D’où l’intérêt de mutualiser », a ajouté un conseiller.

Sous la pression de l’Allemagne, l’Agence européenne des médicaments a annoncé mardi qu’elle se pencherait finalement le 21 décembre – une semaine plus tôt que prévu – sur le sort du vaccin Pfizer-BioNTech, ouvrant la voie à un possible début des vaccinations en Europe avant la fin de l’année, en ciblant d’abord des publics prioritaires. Emmanuel Macron avait convié à déjeuner les patrons des groupes politiques de l’Assemblée nationale ainsi que son président Richard Ferrand (LREM), comme il l’a fait début décembre avec les responsables du Sénat.

Vers le déploiement des tests salivaires ?

Ce déjeuner a été l’occasion de parler brièvement du référendum sur le climat annoncé lundi par le chef de l’Etat, mais aussi de faire un tour d’horizon général. Selon des participants, le déjeuner a cependant été pour une bonne part consacré à la stratégie vaccinale de la France, à la veille d’un débat organisé à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.

« L’objectif, c’est de faire adhérer la population et d’avoir suffisamment de stocks disponibles sachant qu’il faut deux doses de vaccins. Sachant que vous avez en moyenne 30 % de pertes et deux doses, cela fait 1,5 million maximum de personnes vaccinées au début du mois de mars. Cela veut dire que l’on n’est pas encore sorti de l’épidémie », a commenté Damien Abad. Selon un autre participant, le président a reconnu la nécessité d'« une stratégie de tests massive », « qu’ils n’ont pas eue au début mais désormais ils accélèrent ». « La mise en place de tests salivaires devrait arriver prochainement », a ajouté cette source.