CONTROVERSESLe procès d’une dérive liberticide est « totalement infondé », pour Attal

Le procès d’une dérive liberticide du pouvoir est « totalement infondé », pour Gabriel Attal

CONTROVERSESL’opposition, notamment à gauche, reproche depuis plusieurs semaines une dérive liberticide du pouvoir macronien
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Gabriel Attal défend la parole d'Emmanuel Macron face aux critiques de l’opposition sur une dérive liberticide en France. Le porte-parole du gouvernement réfute ce vendredi un « procès totalement infondé » alors que le président « se bat à l’international pour défendre les libertés ».

« Il faut toujours quand on est aux responsabilités entendre les critiques, les interrogations, mais je trouve que ce procès est totalement infondé », a estimé sur franceinfo le secrétaire d’Etat, pour qui « il y a eu une offensive assez politicienne de la part des oppositions sur ce sujet-là ».

Drapeaux français brûlés

Utilisation jugée abusive du conseil de défense, très controversé article 24 de la loi sur la « sécurité globale » : depuis plusieurs semaines, les oppositions, notamment à gauche, dénoncent une dérive liberticide du pouvoir macronien. Le président « Emmanuel Macron se bat à l’international pour défendre les libertés notamment la liberté de la presse et la liberté d’expression », a souligné Gabriel Attal.

« Vous avez un chef d’Etat qui défend dans le monde la liberté de caricaturer, la liberté d’expression pour les journalistes, on se retrouve avec des manifestations où le drapeau français ou l’effigie du président est brûlé parce que le président mène ce combat-là à l’international et c’est un des seuls chefs d’Etat à le faire de manière aussi forte », a-t-il insisté. « Donc entendre ces critiques-là (…), je vous avoue que j’ai du mal à le comprendre », a-t-il ajouté.

Discussions au parlement

Sur l’utilisation abusive du conseil de défense, Gabriel Attal a ironisé : « Ca fait neuf mois que l’épidémie est gérée par le Conseil de défense, on n’avait entendu personne sur ce sujet-là et puis tout d’un coup, ça devient un gros problème ». « L’important, c’est que quand vous prenez des décisions qui ont un impact sur les libertés publiques des Français, il faut qu’elles soient validées, discutées dans le cadre de nos institutions démocratiques », a-t-il expliqué.

« Toutes les décisions qui ont un impact sur la liberté des Français, les textes de loi, les décrets, sont examinés par le Conseil des ministres et les projets de loi sur l’état d’urgence sanitaire ont tous été discutés par le parlement pendant des centaines d’heures », a-t-il fait valoir.