Jean Castex n’est « pas défavorable » à ce qu’une personnalité indépendante prenne la tête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), parmi une série de propositions qu’il doit prochainement rendre à Emmanuel Macron, a-t-il déclaré mercredi sur BFMTV/RMC. « Pourquoi pas. Je n’y suis pas défavorable », a-t-il répondu à Jean-Jacques Bourdin.

Après une série de polémiques sur les violences policières, la possibilité d’une réforme de l’IGPN, la « police des polices », fait partie des pistes de travail données par le chef de l’Etat au gouvernement, qui doit soumettre ses recommandations « d’ici une quinzaine de jours », selon Jean Castex.

Soutien affirmé à Lallement et à Darmanin

Le premier ministre a profité de cette interview matinale pour assurer que le préfet de police de Paris Didier Lallement et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avaient « toute sa confiance » après une série de violences policières. Jean Castex a souligné que « s’il voulait changer des hauts fonctionnaires, il le ferait ». Ce n’est pas ce dont la presse se fait l’écho depuis cet été, notamment Le Point.

Jean-Jacques Bourdin interrogeait Jean Castex sur le fait qu’à son arrivée à Matignon il aurait demandé la tête de deux hauts fonctionnaires : le secrétaire général du gouvernement, Marc Guillaume, et le préfet de police de Paris, Didier Lallemant. Emmanuel Macron n’aurait accepté que le remplacement de Marc Guillaume par Claire Landais, dès le 15 juillet, mais pas celui de Didier Lallemant.