EMPLOICastex, testé négatif au Covid-19, chez Bic lundi pour parler relance

Déplacement de Castex, testé négatif au Covid-19, chez Bic lundi pour un Conseil national de l'Industrie délocalisé

EMPLOILe Premier ministre, testé deux fois cette semaine, avait dû rester à Matignon le temps de vérifier qu’il n’était pas infecté par le Covid-19
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Retour sur le terrain pour le Premier ministre. Jean Castex, dont le deuxième test au Covid-19 s’est révélé négatif, reprend ses activités lundi avec une visite de l’usine Bic à Montévrain (Seine-et-Marne), où se tiendra un Conseil national de l’Industrie délocalisé, dédié au plan de relance, a indiqué Matignon à l’AFP.

Le Premier ministre sera accompagné des ministres de l’Economie Bruno Le Maire, du Travail Elisabeth Borne, et de la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.

Echanges avec les partenaires sociaux

Après une visite de l’usine du géant français des stylos, briquets et rasoirs jetables Bic, Jean Castex ouvrira la réunion du comité exécutif du Conseil national de l’Industrie décentralisé qui doit « revenir sur les différentes annonces concernant l’industrie dans le cadre du plan de relance », a précisé Matignon. Cette réunion sera l’occasion « d’échanges avec des partenaires sociaux pour évoquer les modalités de mise en œuvre des mesures du plan et les leviers qu’elles offrent » pour sortir de la crise du coronavirus qui a plombé l’économie, selon cette source.

Le Premier ministre Jean Castex, qui s’était placé à l’isolement à Matignon depuis une semaine, a mis fin à son isolement samedi, après le résultat négatif à un deuxième test au Covid-19, réalisé en raison de son contact avec le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, lui-même infecté.

Le chef du gouvernement avait dû modifier son agenda pour rester à Matignon, le Conseil des ministres de mercredi s’étant notamment déroulé intégralement en visioconférence. Le gouvernement veut mettre en œuvre au plus vite le plan de relance de 100 milliards d’euros sur deux ans afin d’enrayer une contraction du PIB post-Covid estimée à au moins 11 % avec un taux de chômage qui devrait grimper autour de 9,5 % en fin d’année selon l’Insee, et 800.000 suppressions d’emplois attendues en 2020.