Une union de gauche pour les sénatoriales dans les Bouches-du-Rhône

Bouches-du-Rhône : Une union de gauche PCF-PS-EELV pour les sénatoriales

SENATORIALESLe Parti communiste, le Parti socialiste et Europe Ecologie Les Verts sont parvenus à un accord pour conduire une liste commune pour les sénatoriales dans les Bouches-du-Rhône
20 Minutes avec AFP

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Le Parti communiste, le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts feront liste commune pour les sénatoriales dans les Bouches-du-Rhône, où l’ex-patron du PS local Jean-Noël Guérini, sous la menace d’un procès imminent, sera candidat à sa réélection. « Nous avons enfin trouvé un accord pour partir rassemblés aux élections sénatoriales », s’est félicité jeudi au cours d’une conférence de presse Jérémy Bacchi, secrétaire départemental du PCF et qui sera en tête de cette liste d’union.

L’objectif ? « Faire élire à minima trois sénateurs de gauche et écologistes » dans un département où, sur huit sénateurs, seule Samia Ghali avait été élue à gauche en 2008, sous les couleurs du PS. Cette alliance est « aussi la continuité de ce qui a pu prévaloir ici et là sur le département avec des rassemblements de la gauche et des écologistes » aux municipales, a-t-il ajouté, en référence notamment à l’élection de l’écologiste Michèle Rubirola à Marseille.

Tête de liste communiste

L’ancienne ministre Marie-Arlette Carlotti (PS) et le secrétaire régional EELV Guy Benarroche, respectivement deuxième et troisième sur la liste, se réjouissent de cette alliance, décidée au niveau local à un jour de la clôture du dépôt des listes.

Le choix d’une tête de liste communiste a été motivé par le fait que le PCF est, de ces trois partis, celui qui réunit le plus grand nombre de grands électeurs sous ses couleurs sur le département. En tout, la coalition de gauche espère toucher un « potentiel » de 1.150 voix, sur les 3.500 grands électeurs du département, même si le vote est à bulletins secrets et que les électeurs sont libres de leur choix. Les écologistes voudraient par ailleurs surfer sur la « vague verte » des municipales pour former un groupe au Sénat, explique M. Benarroche.