Ile-de-France : Julien Bayou candidat des Verts pour les élections régionales
CAMPAGNE•S’il devient président, il veut que les aides aux entreprises soient soumises « à des engagements en matière d’écologie et de justice sociale »20 Minutes avec AFP
Avec la rentrée politique, les candidats aux prochaines élections commencent à se dévoiler. Le secrétaire national des Verts Julien Bayou a ainsi annoncé mercredi qu’il serait candidat aux régionales de mars en Ile-de-France. Son objectif est de « faire gagner l’écologie » car, selon lui, la présidente de la région Valérie Pécresse a « depuis six ans […] considérablement abîmé l’Ile-de-France ».
Une charge contre Pécresse
« Cette région est l’une des plus riches d’Europe mais aussi l’une des plus inégalitaires. En six ans, on a dégringolé dans les indicateurs de bien être. Or, j’accorde beaucoup d’importance à la recherche du bonheur comme indicateur. Un Francilien sur deux souhaite quitter l’Ile-de-France dès qu’il le pourra. C’est en partie son échec », a expliqué le conseiller régional europe ecologie-les verts dans un entretien au Parisien. Pour lancer sa campagne, Julien Bayou a lancé une charge virulente contre Valérie Pécresse. Pour le responsable EELV, elle « nous a fait perdre un temps précieux dans la transition écologique ».
Julien Bayou souhaite pour la région « moins de pollution, moins de bruit, plus d’îlots de fraîcheur, une meilleure alimentation, des emplois ». « Avec un budget de 5 milliards d’euros, on peut activer tous les leviers pour faire de l’Ile-de-France une région où il fera bon vivre ». Il envisage donc « un autre modèle de développement économique », en conditionnant « les aides aux entreprises à des engagements en matière d’écologie et de justice sociale » et en favorisant « l’économie sociale et solidaire et la relocalisation » des emplois.
Refus du Charles de Gaulle Express
En outre, sur le dossier des transports, Julien Bayou ne veut pas du Charles de Gaulle Express, future liaison ferroviaire entre la gare de l’Est à Paris et Roissy. Il estime que « deux milliards d’euros que coûte ce projet doivent aller aux transports du quotidien comme l’amélioration des lignes B et D du RER ». Enfin, il entend également réduire la pratique de la chasse, avec « la mise en place d’un dimanche sans chasse pour que chacun puisse profiter des forêts en toute tranquillité ».